La Prospérité : « Affaire Babala : MLC et Alliés, suspension de la participation aux travaux du Parlement ! »

Un homme passe devant le siège du MLC ce 17/03/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse kinoise du mercredi 27 novembre 2013.

Le tour de l’actualité nationale développée par les journaux kinois s’articule autour de la suspension de la participation du MLC aux travaux du parlement.

L’exaspération du groupe parlementaire MLC et Alliés, a débouché sur une décision grave, écrit La Prospérité qui titre à sa une : « Affaire Babala : MLC et Alliés, suspension de la participation aux travaux du Parlement ! ».

Le parti de Jean-Pierre Bemba et ses Alliés ont suspendu, à dater d’hier mardi 26 novembre, leur participation aux travaux parlementaires  et ce, jusqu’à nouvel ordre. Les députés nationaux MLC et Alliés soulignent le caractère irrégulier et cavalier de l’arrestation de l’élu de la Tshangu, par « la violation de la procédure en la matière par trois manquements dans le chef du PGR ».

Pour le MLC cité par le journal, cette arrestation n’a jamais fait l’objet d’un examen par l’autorité judiciaire compétente de la RDC. Ensuite, « le collègue a été privé de son droit de demander auprès de l’autorité judiciaire compétente sa mise en liberté provisoire ». Enfin, « l’Honorable Babala n’a jamais été déféré devant un magistrat ».

Ce que corrobore Forum des As en annonçant aussi que « le groupe MLC et Alliés suspend sa participation à l’Assemblée nationale ».

A ce sujet, La Référence Plus s’interroge: « Nouvelle affaire du chairman du MLC à la CPI, Bemba est-ce: une maladresse de trop ? »

Dans ses colonnes, le journal se pose une autre question : avait-il vraiment besoin de se fourrer dans de coups tordus pour se sortir de cette trappe que la CPI a concoctée pour lui ?

La prospérité note dans son édito que « La cohésion nationale est en panne ».

« Quoique n’ayant aucune responsabilité dans les calamités qui frappent les «bembistes», d’aucuns pensent que le gouvernement congolais pourrait s’arroger le droit d’organiser ce transfèrement de façon commode. Cela, pour ne pas gâcher l’osmose qui s’est faite à l’issue du forum des Concertations. Si bien que ces assises n’étaient pas des officines pour blanchir des justiciables. Mais, l’on sait cependant aussi que le consensus général peut toujours primer sur des sujets de droits. Surtout quand il s’agit de pacifier les cœurs et les esprits de bon nombre de Congolais », écrit Le quotidien dans son « rasoir ».

En somme, le MLC ne doit nullement tarder sur du lait déjà versé. Le changement du fusil d’épaule est d’autant plus nécessaire que de se camper sur une vision qui, vraisemblablement, à l’aune de 2016, offrirait peu de dividende politique à ce parti.  Mais, ce qui est certain, le MLC doit, dorénavant, savoir se jeter seul à l’eau pour mieux assurer ses arrières, poursuit La Prospérité.