L’Avenir : « Ce samedi 20 septembre 2014, dernier conseil des ministres »

Une vue d’ensemble de quelques membres du gouvernement de la RDC ce 27/04/2011 au palais du peuple siège du parlement, lors de l’interpélation de certains ministres à l’assemblé nationale Radio Okapi Ph. John Bompengo

Revue de presse se vendredi 19 septembre 2014

Selon des sources généralement bien informées, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange doit en principe présider la réunion du conseil des ministres ce samedi 20 septembre 2014. Dernier conseil des ministres pour certains ou l’occasion de rassurer certains entrants ? s’interroge L’Avenir dans sa une.

Toutefois, les oreilles et les yeux des Congolais sont braqués depuis un certain temps sur le petit écran, eux qui attendent depuis plusieurs mois (soit près de 11 mois), l’ordonnance présidentielle nommant un informateur, si pas un formateur du gouvernement de cohésion nationale, écrit le quotidien.

Toujours selon les mêmes sources, les indemnités de sortie des actuels membres du Gouvernement seraient déjà dans le pipe-line et on n’attend plus qu’un mot d’ordre pour qu’elles parviennent aux ayant-droits. Preuve que ce week-end ne se terminera pas sans que la Radio télévision nationale congolaise ne livre au public la grande nouvelle attendue de tous.

Toute chose restant égale par ailleurs, c’est l’actuel Premier ministre qui devra rempiler. C’est lui donc Matata Ponyo qui a la faveur des pronostics au regard du bilan largement positif qu’il présente jusque-là. Il est parvenu à s’approprier le projet de société du Chef de l’Etat, celui de la « Révolution de la modernité ».

Concernant toujours la question du gouvernement de cohésion nationale, Forum des As révèle en manchette : « Léon Kengo chez Joseph Kabila ».

Les deux plus hautes personnalités du pays se seraient entretenues au sujet du Gouvernement de cohésion nationale dont la publication serait plus qu’imminente à l’heure actuelle et où un quota a été réservé à la plateforme politique que dirige le speaker de la chambre haute du Parlement congolais.

S’il est vrai que les deux personnalités ont échangé sur le Gouvernement de cohésion nationale, il est aussi vrai que le contenu de leurs échanges n’est pas exactement connu. Et c’est d’ailleurs là que les supputations sont allées bon train au point d’amener certaines sources à dire que l’autorité morale de l’OR (Opposition républicaine) aurait finalement décliné l’offre s’agissant de l’entrée de ses hommes au Gouvernement de cohésion nationale.

S’est-il senti déçu quelque part pour ainsi renoncer à tout ce qu’il avait entrepris juste au moment où le nouvel exécutif congolais est plus imminent que jamais ?

La Prospérité quant à elle revient sur ce qu’elle appelle désormais Affaire 220. Le quotidien écrit à sa une : « Constitution, Mende répond à Kengo et aux évêques ! »

Franchement, chacun en a eu pour son compte, note La Prospérité qui indique qu’à Kengo, sans le citer directement, Mende reproche l’utilisation des tribunes institutionnelles pour donner la réplique à des prises de positions particulières ou partisanes qui restent des faits privés. Aux évêques, le ministre des Médias rappelle qu’en 2010, ils s’étaient opposés au passage du scrutin présidentiel de deux à un tour, et pourtant, le ciel n’est pas tombé. Mende, dénonçant un procès d’intention, tranche que les évêques ont tort,  s’ils veulent arrêter la circulation des idées et l’évolution des institutions.