Les creuseurs et autres professionnels du diamant de la ville de Tshikapa peuvent à nouveau s’adonner à leurs activités comme par le passé dans les concessions attribuées à des entreprises. Un compromis a été trouvé entre les chefs coutumiers de la place et les entreprises concernées, rapporte radiookapi.net
C’est jeudi dernier que les deux parties (les représentants des chefs coutumiers et ceux des entreprises) ont accordé leurs violons. La population de Tshikapa peut désormais se livrer à l’exploitation du diamant ou à d’autres activités dans les concessions minières attribuées aux entreprises privées. C’est le cas de la rivière Kasaï et ses affluents où cette population peut entreprendre ses activités comme avant. Outre l’exploitation artisanale du diamant, elle peut également s’adonner à la pêche et l’extraction du sable.
rnCependant, le compromis trouvé est assorti de quelques conditions. Selon un conseiller juridique de l’une des entreprises concernées, ne sont autorisés à exploiter le diamant dans leurs concessions que des exploitants artisanaux regroupés dans des coopératives. En plus, toutes les transactions liées à cette activité doivent être portées à la connaissance du propriétaire de la concession de manière que toutes les parties en tirent profit.
Les autorités politico administratives de Tshikapa se félicitent de ce compromis qui baisse la tension dans la ville. L’attribution des titres miniers aux privés dans cette diamantifère du Kasaï-
Occidental avait soulevé une vive tension au sein des populations locales. Au début du mois de mai, les chefs coutumiers avaient protesté par des manifestations contre ces acquisitions étant donné que la survie de ces populations en dépend.
