Kinshasa : le transport en commun, un casse-tête

Trouver un moyen de transport à Kinshasa devient très difficile. Les tracasseries de la police routière et les embouteillages expliqueraient en grande partie cet état de chose, selon certains kinois, rapporte radioookapi.net

Chaque jour, des milliers de personnes se rendent au centre ville à pied. D’autres encore rentrent de la même façon à la cité. Contactés, nombreux d’entre eux évoquent l’absence des transports en commun dans la capitale. Les arrêts de bus sont pleins de monde. Certaines personnes avouent avoir fait une heure à l’arrêt avant d’arriver à destination. «:Chaque jour, des milliers de personnes se rendent au centre ville à pied. D’autres encore rentrent de la même façon à la cité. Contactés, nombreux d?entre eux évoquent l?absence des transports en commun dans la capitale. Les arrêts de bus sont pleins de monde. Certaines personnes avouent avoir fait une heure à l?arrêt avant d’arriver à destination. «Nous avons passé deux heures à l?arrêt. Il n?y a pas de transport. C’est difficile », soutient un homme. Serait-ce un problème de route ou de conducteurs? Ces derniers se plaignent, eux aussi. Ils dénoncent les tracasseries de la police routière. «Les policiers de roulage doivent se comporter comme à l?époque où ils facilitaient la circulation. Aujourd?hui, si tu ne paie pas 100 Fc, on t?arrête et tu paie une amende de 15 000 Fc sans quittance », déclare un conducteur.

Le colonel Fidéle Kahumba, commandant de police de circulation routière de la ville de Kinshasa, déplore plutôt un désordre continuel dans le camp des usagers de la route : « Il faut voir le nombre de véhicules en circulation. Le transport en commun surtout. Cela pose problème. L’infrastructure routière, c’est aussi un problème. Les amendes, ce n’est pas sur la route, c’est au poste de la police. Ceux qui prennent de l’argent sur la route sont sanctionnés dès qu’ils sont dénoncés. Je demanderai aux conducteurs de se mettre en ordre et de respecter le code de la route », explique-t-il.
Nous avons passé deux heures à l’arrêt. Il n’y a pas de transport. C’ est difficile », soutient un homme. Serait-ce un problème de route ou de conducteurs? Ces derniers se plaignent, eux aussi. Ils dénoncent les tracasseries de la police routière. «Les policiers de roulage doivent se comporter comme à l’époque où ils facilitaient la circulation. Aujourd’hui, si tu ne paie pas 100 Fc, on t’arrête et tu paie une amende de 15 000 Fc sans quittance », déclare un conducteur.

Le colonel Fidéle Kahumba, commandant de police de circulation routière de la ville de Kinshasa, déplore plutôt un désordre continuel dans le camp des usagers de la route : « «Il faut voir le nombre de véhicules en circulation. Le transport en commun surtout. Cela pose problème. L’infrastructure routière, c’est aussi un problème. Les amendes, ce n’est pas sur la route, c’est au poste de la police. Ceux qui prennent de l’argent sur la route sont sanctionnés dès qu’ils sont dénoncés. Je demanderai aux conducteurs de se mettre en ordre et de respecter le code de la route », explique-t-il.