La prise en charge psychosociale des victimes de violences sexuelles, VVS, ne se fait pas correctement à l’Equateur. C’est un constat du projet conjoint de lutte contre les violences sexuelles/Equateur. Ce projet soutient que d’autres cas de violences sexuelles ne cessent de s’ajouter dans ce coin du pays, rapporte radiookapi.net
C’est notamment dans le territoire de Bongandanga et dans celui de Basankusu. Là, plusieurs centaines de cas des violences sexuelles ont été enregistrés pendant la période de guerre.
Une délégation de l’UNICEF/Equateur est à pied d’oeuvre dans ces territoires. Elle a pour mission de renforcer les capacités des prestataires d’accompagnement, en ce qui concerne la prise en charge psychosociale des VVS.
Cependant, selon le chargé des violences sexuelles à l’UNICEF, Billy Nkono, la plupart de ces victimes d’agressions sexuelles sont stigmatisées par les membres de leurs familles respectives. « Nous sommes allés renforcer leurs capacités de prise en charge », a-t-il confié à radiookapi.net « On en a profité pour faire des visites de terrain, pour scruter un peu, et voir les comportements. Il y a des gens qui, après l’agression sexuelle, se sont directement adaptées et vivent un peu mieux. Sur le plan comportemental, ils sont avec la société. Mais il y en a d’autres qui ont sérieusement changé de comportement. Il y a eu des stress, d’autres vivent dans la peur, dans les tremblements, dans la colère. Et il y en a même qui posent des problèmes de santé. Par exemple, des palpitations cardiaques. Tout ça ce sont des conséquences qui dépendent d’une personne à une autre. Donc ce n’est pas évident que des personnes présentent les mêmes signes après des agressions sexuelles. Tout dépend de son environnement, du soutien familial et de la société ».