Des centaines de paysans du territoire de Bikoro se rendent chaque jour à Mbandaka couler leurs produits vivriers. Leur moyen de transport, c’est le vélo. Pour entrer au chef-lieu de la province de l’Equateur, ils doivent payer la taxe de plaque vélo. Ce qu’ils dénoncent, rapporte radiookapi.net
La plupart des vélos en provenance de Bikoro portent pourtant la preuve de paiement de la même taxe. Ces paysans ne comprennent donc pas pourquoi ils devraient encore la payer à Mbandaka. Faute d’argent, certains rebroussent souvent chemin avec leurs produits. rn « Trop de tracasseries pour les taxis vélos. Si vous leur présentez la taxe obtenue à Bikoro sans payer la leur, ils vous maltraitent. Pourquoi deux taxes dans un même pays ? », s’est plaint un paysan. Pour sa part, le directeur de province, Louis Adoula Mahungu estime que la taxe vélo exigée aux paysans de Bikoro est légale. Elle est compte parmi les recettes dues aux mairies et aux territoires comme entités décentralisées. « Lorsque vous êtes répertorié comme contribuable dans l’assiette fiscale de Bikoro, vous payez et c’est valable à Bikoro. Dès que vous venez vous établir dans la ville de Mbandaka, vous devez payez les redevances de la mairie, notamment la plaque vélo », a précisé le directeur de province. Toutefois, a-t-il ajouté, la mairie peut être indulgente à l’égard des usagers en visite ponctuelle à Mbandaka.