Les 2 brigades brassées sont arrivées au Nord Kivu en provenance de Kisangani et de l’Ituri. Selon Julien Paluku, gouverneur de province, la 15e et la 6e brigades viennent renforcer la sécurité dans la province, rapporte radiookapi.net
Le gouverneur du Nord Kivu a annoncé cette arrivée vendredi. Il revenait de la réunion des gouverneurs de provinces avec le ministère de l’Intérieur. Julien Paluku a tenu un point de presse à sa résidence officielle sur la situation sécuritaire au Nord-Kivu. « Vous avez observé que, depuis un certain temps, il n’y avait pas d’appui au niveau de l’armée qui était présente au Nord Kivu parce qu’il s’agissait de brigades mixées. Les conventions qu’il y a entre la Monuc et la RDC, c’est d’appuyer uniquement les brigades intégrées. Etant donné que ces brigades viennent d’arriver, chaque fois qu’il y aura un besoin dans ce sens, ces brigades devraient bénéficier de l’appui des Nations Unies. »
Le gouverneur du Nord Kivu a rassuré que ces brigades intégrées ne viennent pas combattre les soldats mixés mais renforcer la sécurité dans la province. « Les mixés ne constituent pas une cible. Ils doivent tous intégrer l’armée. Evidemment, ceux qui vont se soustraire à cette mesure de l’Etat congolais de pouvoir passer par la voie obligée, qui est celle de l’intégration, devront être traités comme ennemis de la République. Donc, s’il y a des gens qui, hier, ont appartenu à certains mouvements, qui croient qu’ils doivent continuer à le faire, je crois que la République doit prendre ses responsabilités. Donc, il n’y a pas de guerre actuellement, mais la RDC est prête à faire face à tout aventurier qui va chercher à créer la guerre au Nord Kivu. »
Pendant ce temps dans la province, un mouvement de masse a lieu en direction de Nyabiondo, à 80 kilomètres au nord-ouest de Goma. C’est suite aux combats qui ont eu lieu en début de semaine à Katale, dans le territoire de Masisi. La Société civile de Nyabiondo parle d’au moins 10 mille déplacés. Leur situation humanitaire serait préoccupante.