Au total 49 fistules vaginales des femmes victimes des violences sexuelles ont été réparées. Le départ de cette mission inquiète les habitants du territoire. Une vingtaine de femmes, avec des fistules vaginales, n’ont pas encore bénéficiées de ces soins gratuits des fistules, note radiookapi.net
Le docteur Léon Mubikayi, coordonnateur provinciale de cette commission, tient à rassurer les patientes en annonçant qu’elles seront transférées à l’Hôpital Général de Tshikaji, à Kananga. Ceci, en attendant le renforcement des capacités du personnel soignant de ce Luiza. « Je ne peux pas opérer jusqu’au dernier jour, au risque de ne pas bien suivre les malades opérées. Vous savez, les cas de fissures demandent beaucoup de soins et beaucoup d’attention. Nous avons essayé de former les gens ici pour la prise en charge, le personnel infirmier. Mais c’est une formation qui demande assez de temps et de patience. Et je ne peux pas faire d’emblée confiance en laissant les malades entre leurs mains. Il y a assez de femmes qui sont à Yangala. Et nous pensons les emmener à Tshikaji. Nous avons collaboré avec les autres partenaires pour nous aider aussi pour le transport et, nous-même, nous allons prendre une partie des femmes. Nous allons intervenir sur place à Tshikaji. Je pense que la première chose à faire serait de former le personnel médical et le personnel paramédical. Vous savez qu’il n’y a que Tshikaji qui intervient sur ces cas là. On ne peut pas satisfaire 7 millions d’habitants de la province. Il faudra voir comment on peut former d’autres médecins au niveau de la province. Que la province s’investisse pour cela. »
