Lubumbashi : 40 cas de viols enregistrés en Janvier, selon le Fnuap

C’est ce que révèle le rapport du Fonds des Nations Unies pour la population, bureau du Katanga, rendu public cette semaine. Plus de 60% des victimes sont des élèves et, parmi les auteurs, on note la présence d’éléments de la police et des FARDC, rapporte radiookapi.net

Selon Pascal Kalama, chargé d’appui à la synergie de lutte contre les violences sexuelles pour le compte du Fonds des Nations Unies pour la Population, l’agence compte renforcer ses actions de sensibilisation à travers ses partenaires. « Si nous voyons la situation du mois de décembre, nous nous rendons compte que les courbes évoluent toujours vers la commission des violences sexuelles sur les enfants, dont l’âge varie entre 13 et 17 ans. En ce qui concerne les auteurs, 60% d’auteurs pour le mois de janvier étaient des civils. Dans les 40% restant, 14% sont des policiers. Ce qui est aussi très grave. D’autant plus que, dans sa mission, la police a pour objectif de protéger les populations civiles. Si c’est encore elle qui doit commettre des violences sexuelles sur la population, ça devient très grave. 6% encore sont des militaires. Quant à ce qui concerne la catégorie des victimes, la situation est aussi très alarmante. Au moins 64% des victimes sont des élèves. C’est-à-dire qu’elles sont dans un âge où elles sont très exposées par rapport aux violences sexuelles. »