Un plan de gestion des déchets bio-médicaux pour toutes les structures de santé voit le jour en RDC. Ce document stratégique de promotion de l’hygiène et de l’assainissement de l’environnement a été adopté jeudi dernier par le ministère de la Santé, avec l’appui technique de l’Organisation mondiale de la santé, OMS, rapporte radiookapi.net
En attendant sa réalisation et la mobilisation des ressources y afférentes, ce programme est axé sur la gestion des déchets générés par le personnel de la santé, lors de différentes interventions en faveur des malades dans les formations sanitaires.
Selon le chef de division technique aux PV du ministère de la santé, les déchets bio-médicaux, souvent jetés à l’air libre dans les structures de santé, sont à incinérer parce qu’ils sont susceptibles de transmettre certaines maladies.
Comment gérer et détruire ces déchets bio-médicaux à défaut d’incinérateurs jugés onéreux ? Pour le docteur Paul Lame, la première gestion doit comporter toutes les mesures d’hygiène qui doivent entourer d’abord la manipulation du matériel médical, la seringue par exemple qui après usage, doit être mise dans une boîte de sécurité afin d’éviter qu’on le jette à l’air libre. La boîte qui contient les seringues usées doit être détruite. Pour le moment, dans nos structures médicales, poursuit le médecin, il n’y a pas encore de matériel adéquat pour détruire les déchets bio-médicaux parce qu’il n’y a pas d’incinérateurs. Comme cette gestion nécessite de gros moyen, on recourt, par exemple après la séance de vaccination à la technique consistant à brûler le matériel usé avant de couvrir avec une couche de terre, tout en évitant que les rongeurs et autres bêtes ne viennent remettre ce matériel là à la surface.