Red Back Mining ne peut plus prétendre avoir des parts dans le partenariat avec Okimo. Le délai qui était accordé à cette entreprise australienne pour améliorer son offre a expiré depuis le 6 août. Dans la course, il ne reste plus que la firme sud-africaine, Rangold dont la transaction devra d’abord être acceptée au cours d’une assemblée générale des actionnaires, rapporte radiookapi.net
Red Back se proposait de racheter les parts de Moto Goldmines en donnant 450 millions de dollars américains. Moto Gold qui est en partenariat avec l’Okimo recherchait ce montant pour financer la production de 650 tonnes d’or en réserve à Kibali en Ituri. Ce que Red Back n’a pas pu faire dans le délai convenu. La société sud-africaine restée seule en course avait déjà les faveurs des actionnaires, selon Louis Watum, administrateur de Moto Golmines. « RanGold a donné une offre légèrement meilleure. Les actionnaires, pour une grande partie, avaient tendance à supporter RanGold », a-t-il souligné,a joutant, cependant que, jusque là, « tout cela est tout a fait informel. »
En effet, l’admission de la transaction de Rangold ne sera effective qu’à la suite d’une assemblée générale des actionnaires, a indiqué Louis Watum. Cette assemblée générale pourrait se tenir dans un délai d’un mois ou plus. « Parce qu’il faut préparer toute la documentation, il faut leur expliquer les enjeux., qu’ils aient le temps de réfléchir, et de consulter aussi leurs propres conseillers financiers et juridiques pour qu’ils puissent venir faire un vote », a expliqué la même source.