Lubutu: épidémie de Monky pox, une quarantaine de malades et un décès

Un enfant malade du monkey pox

Un enfant malade du monkey pox

L’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, a déclaré depuis mercredi une épidémie de Monkey pox dans le territoire de Lubutu , à 300 km de Kindu dans le Nord de la province du Maniema. Elle a dépêché une équipe sur place la semaine dernière pour la cause, rapporte radiookapi.net

Plus de quarante cas et un décès suite à l’ épidémie de Monkey pox. C’est ce qu’a indiqué le docteur Ignace Landu Mbala médecin épidémiologiste provincial du sous Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé( OMS) à Kindu . Ce médecin a également précisé que la province de Maniema connaît une situation sanitaire instable. Sur les trois secteurs sanitaires, le secteur du nord est celui touché par cette épidémie de Monkey Pox. Il a également ajouté que c’est depuis la 21ème semaine épidémiologique au mois de mai que l’OMS a enregistré une quarantaine de cas. Pour s’enquérir de la situation, une équipe composée du chef du quatrième bureau et le chef de sous bureau de l’OMS au Maniema.

Il y a lieu de dire que ce n’est pas la première fois que cette épidémie c’est manifeste en RDC. Toujours au mois de mai dernier dans la province d’Equateur ce virus de Monkey pox avait déjà fait rage. Plusieurs cas ont été signalés dans le territoire de Bikoro à soixante kilomètres de Mbandaka dans les localités d’Indjolo et Itipo. Une personne a même trouvé la mort.

Selon le médecin de l’OMS, les victimes de Monkey Pox présentent des hémorragies, une forte fièvre et l’irruption des boutons au niveau de la peau.

Le virus de Monkey pox est aussi appelé la variole du singe, découvert en 1959 dans un élevage de singe de la race appelée ‘’Macaque’’ au Danemark. Ce virus est entré en contact avec l’homme pour la première fois qu’en 1970 au Zaïre actuellement la RDCongo. De 1970 à 1986, la maladie se manifestera sous forme de cas sporadiques en Afrique centrale surtout, puis à partir de 1996, elle donnera lieu à plusieurs épidémies en RDC.
Plusieurs espèces animales peuvent être le réservoir du virus : les singes, écureuils, rongeurs sauvages ect.
La contamination s’effectue le plus souvent de l’animal à l’homme, elle est plus rarement interhumaine.
La maladie rappelle la variole, avec une période d’incubation, une éruption comparable. Elle s’en distingue par l’existence d’adénopathie cervicale auxillaire et inguinale parfois volumineuse et par le taux de létalité moins élevé.