Bukavu: réactions divergentes après la fermeture des universités

Vue panoramique de Bukavu, 2004.

La décision du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire fermant les extensions des universités non viables sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo a suscité des réactions diverses au sein des universités de Bukavu. Ceux qui apprécient la mesure du ministre justifient leur position par le fait que la prolifération des universités est un signe de désordre dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire.

Wenceslas Busane, professeur de droit à l’Université catholique de Bukavu, a estimé mercredi 21 octobre que « le fait d’avoir cette multitude d’établissements qui ne répondent pas aux normes de viabilité est un fléau, une source de détournement du savoir ».

Le camp des opposants à la décision du ministre pense que la dissémination des  universités  permet à la jeunesse rurale d’accéder facilement aux études supérieures.

Le professeur Boniface Kaningini, président de la conférence provinciale des chefs d’établissement de l’enseignement supérieur et universitaire, rassure que les portes des institutions  jugées viables  sont ouvertes pour accueillir les étudiants qui fréquentaient les 48 extensions qui viennent d’être fermées au Sud-Kivu.

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