Rapporteuse du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) en RDC, Chantal Kanyimbo n’en demeure pas moins une journaliste ambitieuse. D’ailleurs dans la bio de son compte Twitter, on peut lire « Journaliste politique » à côté de son poste au CSAC.
Actuellement en détachement pour l’organe de régulation de la presse congolaise, Chantal Kanyimbo est sous-directrice à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC, média public congolais).
Mais elle compte bien revenir à la RTNC après le CSAC.
« J’aimerai bien, quand j’aurai terminé mon mandat au CSAC, continuer ma carrière à la RTNC et atteindre le plus haut niveau d’une carrière au sein d’une entreprise. […] Je suis sous-directrice à la RTNC. J’aimerai bien atteindre le plus grand grade, directeur. Et pourquoi pas, être amené à diriger cette entreprise médiatique publique », confie Chantal Kanyimbo.
Le visage de cette femme de média est bien connu en RDC.
Elle a commencé à la télévision publique comme présentatrice. A l’époque, on disait « speakerine ». Et la RTNC s’appelait OZRT (Office zaïrois de radiotélévision).
Elle a ensuite présenté pendant plusieurs années l’émission politique « Deux sons de cloche ».
Parallèlement à sa carrière de journaliste, Chantal Kanyimbo a aussi occupé des fonctions importantes à l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) dont elle a été la présidente.
A (re)Lire: Médias : Chantal Kanyimbo élue présidente de l'UNPC
« Le métier se féminise »
L’ex-présentatrice de « Deux sons de cloche » parle volontiers de la place des femmes dans les médias congolais.
« Jadis réservé à l’homme, le métier de journaliste est en train de se féminiser », observe-t-elle.
Mais elle estime que les femmes sont jugées plus sévèrement que les hommes dans la presse.
Chantal Kanyimbo invite ses consœurs à plus de rigueur et de professionnalisme pour réussir dans ce métier.
L’ancienne speakerine s’entretient avec Tina Salama.
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