La Snel signe un partenariat avec une société chinoise pour améliorer la desserte électrique

Raccordements frauduleux sur le réseau de fourniture de l’électricité de la Snel dans la commune de Kisensu à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Société nationale d’électricité (Snel) et la société chinoise Trois gorges (CTG) ont signé, samedi 2 avril, un protocole d’accord pour améliorer la desserte en énergie électrique en République démocratique du Congo.

CTG est la première puissance hydroélectrique au monde. Elle s’engage à accompagner la Snel dans la réalisation du projet Grand Inga et la construction de plusieurs autres centrales hydroélectriques à travers le pays.

Le partenariat Snel-CTG vise à exploiter les 100 000 Mégawatts de potentialité hydroélectrique congolaise, afin de répondre au besoin de plus en plus croissant en électricité en RDC, en Afrique et dans le monde.

A travers ce partenariat, la puissance hydroélectrique mondiale Trois Gorges compte, le moment venu, à être sélectionné comme développeur du projet Grand Inga, précise Lin Chuxue, vice-Président de CTG :

« Le site Grand Inga possède toutes les conditions pour commencer les travaux ».

Le projet Grand Inga existe depuis plus de dix ans. Il a été relancé en 2013 par le gouvernement de la RDC. Ce projet prévoit plusieurs phases d'extension des capacités de production électrique sur le site des chutes d'Inga, dans la province du Kongo-Central.

Deux barrages existent dans cette province, construits dans les décennies 1970 et 1980, et fonctionnant aujourd'hui bien en-deçà de leurs capacités. Inga III basse chute, doit permettre à la RDC - pays où seul 15% de la population a accès à l'électricité - de produire 4 800 MW supplémentaires.

Pour le directeur général de la Snel, Eric Mbala, le fait d’avoir un partenaire géant comme Trois Gorges est une opportunité énorme pour son entreprise et la RDC.

« La Snel doit s’approprier cette chance d’être partenaire d’un géant. La Snel devenant grand, il y va de l’intérêt de notre pays qui va s’assurer des ressources énergiques pour les transformer », a ajouté Eric Mbala.

La RDC regorge une potentialité hydroélectrique de plus de 100 000 Mégawatts mais la Snel n’en exploite que 3%.

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