Revue de presse kinoise de mercredi 14 avril 2016.
Le point de presse hebdomadaire de la Monusco et les tractations pour la mise sur pied du comité préparatoire du dialogue par le facilitateur Edem Kodjo sont les principaux sujets commentés par les journaux parus jeudi 14 avril à Kinshasa.
La mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) vient à son tour de réitérer son appui aux efforts du Facilitateur EdemKodjo en vue d’arriver, dans les tout prochains jours, au Dialogue politique national inclusif, peut-on lire dans les colonnes de L’Avenir qui s’appuie sur les déclarations du Porte-parole de la mission onusienne en RDC Félix Prosper Basse. Ce dernier s’exprimait lors du point de presse hebdomadaire de cette institution mercredi 13 avril à Kinshasa.
A l’en croire, la Monusco mettra tout en œuvre afin que le facilitateur arrive à remplir sa feuille de route qui est de faciliter la tenue d’un dialogue national dont l’objectif final, a rappelé Prosper Basse, c’est d’avoir un processus électoral crédible, rapporte le quotidien.
Le journal s’interroge alors sur le sort de la frange de l’opposition qui boycotte ce dialogue, elle, rappelle le quotidien, qui compte toujours sur cette mission onusienne chaque fois qu’elle voyait voler une mouche. En effet, pour le journal, la déclaration du Porte-parole de la mission onusienne en RDC Félix Prosper Basse fixant la position de la Monusco sur le dialogue national fait de la tenue de ce dialogue un « tableau qui affiche complet ».
La Prospérité qui commente également ce point de presse hebdomadaire de la Monusco animée par Félix Prosper Basse, souligne qu’au cours de cet échange avec la presse, la Monusco s’est accrochée à la résolution 2277. Le journal rapporte qu’à une question d’un journaliste de la RTNC demandant la réaction de la mission onusienne au mécontentement du gouvernement congolais qui fustige la résolution 2277, FelixPropser Basse qui a estimé qu’il n’était pas de ses responsabilités de commenter les propos ou les déclarations des autorités congolaises, adéclaré que la mission onusienne mettra tout en œuvre pour que cette résolution soit une réalité dans les actes de tous les jours de la mission. «Et c’est à cela que nous nous attelons», a martelé le porte-parole de la Monusco, fait savoir le tabloïd.
Les tractations pour la mise sur pied du comité préparatoire du dialogue par le facilitateur Edem Kodjo sont également commentées par la presse kinoise ce jeudi.
Il s’observe une forte agitation au sein de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, et des organisations de la Société civile, en prévision de la mise sur pied du Comité préparatoire du dialogue national et le démarrage effectif de celui-ci constate Le Phare. D’après le quotidien, le Facilitateur Edem Kodjo ploie littéralement sous les demandes de participation tant au Comité préparatoire qu’au dialogue. Cependant, fait remarquer le journal, Les quotas de représentation des forces politiques et sociales au niveau de ces deux structures divisent.
Le quotidien propose, dans le souci d’éviter la confusion dans les débats sur les questions électorales et autres qui intéressent l’avenir de la RDC, qu’Edem Kodjo identifie clairement les forces politiques effectivement représentatives de la majorité au pouvoir et de l’opposition pour mettre sur pied ce comité préparatoire.
De l’avis du quotidien, c’est de ces deux camps que dépend la bonne fin du dialogue ou son échec. Lejournal recommande également au facilitateur d’ouvrir l’œil et le bon, afin de ne pas se laisser distraire par des politiciens et acteurs de la société civile qui feignent de soutenir fermement le dialogue alors que leur intention voilée est de le transformer en fourre-tout, avec plusieurs centaines de participants et des termes de référence flous.
Faisant le même constat, Forum des As rappelle que ce comité préparatoire est tout, sauf un espace pour tout apprenti politicien en mal de positionnement. Il est plutôt, précise le quotidien, l’instance qui balise la voie à la tenue du Dialogue proprement dit. D’où, l’impératif d’établir un criterium assez objectif pour déterminer le format de ce comité, recommande le journal.
Le quotidien plaide pour élaguer de ce comité tous ces "présidents " de partis directoires sans base connue ni même putative. Pour un forum appelé à jeter les bases d’un consensus, le profil de participants est de la plus haute importance. On est là, à la fois, dans le registre de la compétence et du sens de l’Etat, soutient le tabloïd.