Que devient le dialogue après l’arrêt de la cour suprême sur l’article 70 de la constitution?

Le livre d'Evariste Boshab "Entre la révision de la Constitution et l'inanition de la nation", paru aux éditions Larcier/Ph.Droit T.

Selon l’arrêt rendu mercredi par la Cour constitutionnelle, pour consacrer le principe de la continuité de l’Etat consacré par l’article 69 de la Constitution, l’article 70 permet au chef d’Etat arrivé fin mandat de rester en fonction. Plusieurs observateurs ont donné de la voix en réaction à cet arrêt.

Certains parmi eux estiment que la cour n’a fait qu’interpréter l’article 70 de la constitution et n’a pas touché le fond du problème relatif à la vacance du pouvoir. Les autres pensent aussi que cet arrêt vient contourner le dialogue politique qui devient inopportune?

 

-Qu’en pensez-vous?

Invité : Professeur Tshibangu Kalala, professeur de droit à l’université de Kinshasa et président du parti politique Notre Beau Pays, une formation politique de l’opposition.

 

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Thème du mardi 17 mai 2016.

Le gouvernement congolais et ses partenaires ont lancé depuis quelques mois  la campagne de publicité autour des anti-malarias de la famille « ACT », dont l’Artesunate-amodiaquine, ce produit fait partie de ceux officiellement agréés par le ministère de la Santé publique dans le cadre de la lutte contre le paludisme.

Pour sa part la Fédération congolaise des entreprises FEC,  estime  ce produit ne  devrait pas faire l’objet de publicité dans les médias ou à travers des panneaux installés à Kinshasa et ailleurs à travers le pays.

Selon la FEC, le fait de focaliser la lutte contre la malaria sur un seul produit pharmaceutique est de nature à jeter le discrédit sur d’autres anti-malarias, tout aussi efficaces pour le traitement de cette pathologie.

-Qu’en pensez-vous?

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