Bruxelles: la société civile soutient la voie du dialogue

Jonas Tshombela. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au conclave de Bruxelles (Belgique), des acteurs de la société civile affirment soutenir la voie du dialogue national pour sortir le pays de la crise politique qui pointe à l’horizon. Le coordonnateur de la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela l’a dit, jeudi 9 juin depuis la capitale belge, où il participe au forum organisé à l'initiative du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

«Les acteurs de la société civile sont en train de soutenir le dialogue de telle manière que ce dialogue puisse être le cap pouvant nous amener mais moyennant certaines conditions. Nos collègues qui sont en prisons doivent être libérés», a-t-il souligné.

Jonas Tshiombela cite Etienne Tshisekedi qui, lors de son discours d’ouverture, a estimé que les Congolais ne peuvent pas se soustraire du dialogue en cherchant d'autres voies et moyens de sortir leur pays du chaos.

Les participants aux assises de Bruxelles planchent sur la manière d'éviter, selon eux, le chaos qui se profile à l'horizon.

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A Bruxelles, Etienne Tshisekedi a également rappelé que l’actuel chef de l’Etat, qui arrive fin mandat en décembre prochain, devait quitter le pouvoir si les élections ne sont pas organisées dans le délai constitutionnel.

Ce que désapprouve le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende qui, de son côté, estime qu’il y a des mécanismes constitutionnels pour qu’un président de la République quitte le pouvoir.

«Cela ne dépend pas de la volonté d’une personne», soutient-il.

«Tout celui qui a mis Joseph Kabila au pouvoir peut le faire quitter du pouvoir. Je sais que Kabila est au pouvoir de par la volonté du peuple, par un exercice constitutionnel électoral. Donc, c’est la constitution qui définit les conditions dans lesquelles prend fin le mandat d’un président de la République, pas la volonté d’un individu. C’est de l’auto-mise en valeur», a souligné Lambert Mende.

Pour le porte-parole du gouvernement, Etienne Tshisekedi sait que les choses ne doivent pas se passer du fait de sa volonté mais plutôt de celle de la constitution.

«Il [Tshisekedi] sait très bien que tout se fera et tout ne doit se que conformément à la constitution. Et Monsieur Tshisekedi n’est pas la constitution, tel que je pense», a conclu Lambert Mende.​

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