La MONUSCO apporte son appui au gouvernement pour mettre fin aux conflits inter-ethniques qui opposent les communautés pygmées et bantous dans la province du Tanganyika.
Le Représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly, l’a fait savoir au cours d’une visite entamée mercredi 18 janvier dans cette province.
Il a indiqué que la MONUSCO allait continuer d’appuyer une approche qui privilégie des solutions locales.
La visite de David Gressly au Tanganyika intervient au moment où les opérations d’enrôlement des électeurs se déroulent dans la province dont certaines parties font face à l’insécurité.
«Je crois qu’avec l’accord signé le 31 décembre à Kinshasa, c’est le moment d’aller de l’avant avec ce processus et d’assurer que tout le monde a la possibilité de participer aux élections», a expliqué le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC.
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David Gressly qu’accompagne José-Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), affirme s'être rendu au Tanganyika pour suivre de près sa situation sécuritaire.
Cette province est en proie depuis juillet 2016 aux conflits ethniques qui ont causé des pertes en vies humaines, des déplacements massifs et des dégâts matériels énormes.
Selon le bureau conjoint aux droits de l’homme, le conflit entre bantous et pygmées a fait environ 150 morts, 205 blessés et 50 victimes de viols depuis juillet 2016 au Tanganyika.
Au sujet du déroulement des opérations d’identification des électeurs, les autorités provinciales du Tanganyika se disent déterminées à assurer la sécurité et maintenir la paix dans la région.
« D’ici deux mois, nous allons maitriser la situation», a promis le vice-gouverneur du Tanganyika, Ali Omari Bin Simukinje.