Actualité.cd : «RDC : les évêques désapprouvent les appels à un nouveau mandat pour Kabila»

Les journaux de Kinshasa parus vendredi 25 mai s’intéressent notamment à la déclaration des évêques de la CENCO en rapport avec les « appels à un troisième mandat pour Joseph Kabila ».
 
Pour la CENCO, ces appels à un nouveau mandat contraire à la constitution et à l’accord de la Saint-Sylvestre peuvent déboucher sur des violences préjudiciables pour la paix et la stabilité du pays, fait savoir Actualité.Cd, rapportant que, dans une déclaration rendue publique le 24 mai, les évêques de la CENCO jugent “très graves” ces appels incessants à un troisième mandat pour Joseph Kabila.
 
Les évêques, poursuit le media en ligne, appellent ceux qui aiment le Congo à déconseiller ces appels, estimant qu’ils sont motivés par les intérêts de leurs auteurs et peuvent facilement déboucher sur des situations des violences qui peuvent affecter toute la sous-région.
 
« Et le chef de l’État ne gagnera pas à être responsable de l’embrasement du pays », conseille les prélats catholiques, selon le site d’infos.
 
Un autre sujet d’actualité sur lequel les évêques se sont prononcés, c’est le calendrier électoral. Sur ce point, ils sont satisfaits du respect, jusque-là, de grandes étapes de ce calendrier et en appellent à un sens élevé de responsabilité des parties prenantes au processus électoral, afin de rendre effectif le rendez-vous du 23 décembre prochain, lit-on dans les colonnes de Forum des As.   
 
Les prélats catholiques ont cependant déploré le fait que des cas emblématiques qui sont signalés dans le cadre des mesures de décrispation de l’accord de la Saint Sylvestre ne soient pas toujours pris en compte jusqu’à ce jour, relève le tabloïd.​
 
« Vers une Candidature commune de l’opposition »
 
Dans un autre registre, Le Potentiel fait savoir que Moise Katumbi et Felix Tshisekedi sont favorables à une candidature unique de l’opposition. Intervenants au Conseil de l’Atlantique à Washington le 23 mai, les deux leaders de l’opposition ont annoncé qu’ils joignaient leurs forces contre le président de la République démocratique du Congo en poste depuis 17 ans, rapporte le journal.
 
A en croire les deux acteurs politiques, les partis d’opposition discutent déjà de la possibilité de présenter un seul candidat lors des élections prévues le 23 décembre prochain. « Ce n’est pas seulement une unité dans les apparences. Nous avons travaillé ensemble. Nous avons dépassé les mots pour passer à l’action », a dit Félix Tshisekedi, relève le confrère.
 
Et dans cette dynamique vers une candidature unique de l’opposition, Moise Katumbi serait déjà prêt à se retirer au profit de Felix Tshisekedi. C’est ce que croit aussi savoir Le Soft International qui soutient en manchette que Moïse Katumbi aurait jeté l’éponge pour une alliance avec Félix Tshisekedi.
 
Le quotidien renseigne que Félix-Antoine Tshisekedi et Moïse Katumbi Chapwe ont conclu un pacte à Washington où ils viennent de séjourner.

 L’accord porterait sur un retrait de la course pour la présidentielle de l’ancien gouverneur du Katanga qui a récemment créé laplateforme Ensemble pour le changement, précise le journal. Accablé par plusieurs affaires judiciaires surtout celle de la nationalité, le richissime a réalisé que son profil l’éloignait chaque jour un peu plus de la candidature à la candidature, croit savoir le tabloïd.
 
Evoquant cette actualité, Kinshasatimes.cd s’est réjoui du fait que Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi ont décidé pour la première fois de mettre de côté la course au leadership de l’opposition pour concrétiser un rêve commun qui consiste à redonner à chaque Congolaise et Congolais la fierté d’appartenir à une grande nation démocratique.
 
« Une alliance Katumbi-Tshisekedi pourrait être formidable », s’est empressé d’ailleurs d’écrire Le Potentiel.  Selon une enquête menée par le Congo Research Group de l’Université de New York en février en effet, Katumbi et Tshisekedi occuperaient les deux premiers rangs en cas d’une élection présidentielle, avec respectivement 24 % et 13 % des voix, relève le quotidien qui visiblement encourage l’idée d’une alliance entre les deux leaders politiques.