Le Potentiel : « Candidat commun : deux courants se dégagent dans l’opposition »


Revue de presse du jeudi 8 novembre 2018 
 
La recherche du candidat commun de l’opposition à la une des journaux et sites web d’infos congolais.

La recherche de candidat commun pour la présidentielle du 23 décembre 2018 crée déjà des fissures dans les rangs de l’opposition, rapporte Le Potentiel
 
Désormais, deux courants se sont formés, chacun affichant la prétention de présenter son candidat en décembre prochain. D’un côté, il y a le groupe de sept opposants où se retrouvent Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, Jean Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Freddy Matungulu ; de l’autre, le groupe conduit par Jean-Philibert Mabaya et Théodore Ngoy, tous deux candidats à la présidentielle, détaille le journal. Pour le quotidien, seul un compromis entre les deux camps pourrait empêcher le bicéphalisme de l’opposition en décembre prochain. 
 
Puisque Bemba, Muzito et Katumbi sont d’office écartés, analyse Depeche.cd, en vertu du poids politique des candidats restants, le choix serait à opérer entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. 

A ce jour, poursuit le site web, toutes les faveurs des pronostics plébiscitent Félix Tshisekedi comme candidat commun de l’opposition. A moins qu’en dernière minute, Genève en décide autrement, nuance le portail. 
 
Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement en RDC, invite les opposants réunis à Genève, à harmoniser les vues pour un aboutissement heureux du processus de désignation du candidat commun à la présidentielle, rapporte Cas-info.ca. 

Pour cette plateforme, l’harmonisation des vues des opposants permettra de barrer la route au candidat du FCC dans l’intérêt supérieur de la nation, rapporte le site web. 
 
« Genève : le temps presse, la pression monte : les opposants coincés », titre La Prospérité. Selon le tabloïd, certains des candidats de l’opposition parmi ceux qui sont encore en lice étaient encore jusque mercredi 7 novembre dans la soirée, dans des formalités pour l’obtention des visas au niveau de l’ambassade de Suisse.

Devant des multiples défis et de nombreux écueils, ils sont placés devant leurs responsabilités historiques. Car, en tout état de cause, leurs réflexions ont une portée non négligeable dans les enjeux en cours et futurs, conclut le journal. 
 
Demande de radiation de Ramazani 
 
L'autre sujet qui intéresse les quotidiens kinois, c’est la déclaration de 13 candidats de l’opposition qui demandent la mise à l’écart du candidat Emmanuel Ramazani Shadary. 

Dans une déclaration commune lue par Theodore Ngoyi mercredi 7 novembre à Kinshasa, les 13 candidats exigent l’invalidation pure et simple du dauphin de Joseph Kabila de la présidentielle, rapporte Le Phare. Ils invoquent, entre autres dispositions légales interdisant le recours aux moyens de l’Etat dans la campagne électorale, notamment l’article 36 de la Loi électorale, indique le journal. 
 
Ces opposants accusent le candidat du Front commun pour le Congo d’utiliser les moyens et le personnel de l’Etat pour sa propre campagne, fait remarquer La Prospérité

Ces leaders de l’opposition interpellent le ministère public pour qu’il « saisisse les juridictions compétentes pour l’application des sanctions légales prévues » contre le candidat Ramazani Shadary, renseigne Le Potentiel. Ce dernier a nommé dans son équipe de campagne des agents publics de l’Etat dont des ministres, des gouverneurs et des mandataires publics, rappelle le tabloïd.  
 
Les mêmes opposants ont demandé, dans la même déclatration, à Bruno Tshibala de démissionner de son poste de Premier ministre et à Néhémie Mwilanya de son poste de directeur de cabinet du chef de l’Etat étant donné qu’ils sont membres de l’équipe de campagne d’Emmanuel Ramazani Shadary, ajoute Actualite.cd.