Kasaï-Oriental : le ministre provincial de l'EPST suspend trois écoles à Mbuji-Mayi


Le ministre provincial de l'EPST du Kasaï-Oriental a suspendu mardi 17 novembre les cours dans trois écoles de la ville de Mbuji-Mayi pour mettre fin aux affrontements qui ont opposé pendant 3 jours des élèves de l'Institut Union Coop, ceux de l'Institut Mulemba, une école d'Application de l'ISP de Mbuji-Mayi et les étudiants de cet établissement.

Des blessés sont signalés dans les rangs des élèves ainsi que des passants, sans oublier d’importants dégâts matériels enregistrés au collège épiscopale Saint Pierre Dibua dia Bwakane qui n’a pourtant pas pris part au conflit.

Ce mardi matin, d'autres écoles se trouvant dans les environs des établissements frappés par la décision du ministre provincial de l'EPST ont retourné leurs élèves à la maison de peur d'être attaqué par ceux des écoles dont les cours ont été suspendus.

D'après les temoins, le conflit a éclaté le vendredi 13 novembre lorsqu’un élève de l'Union Coop a piétiné un étudiant de l'Institut Supérieur Pédagogique. Malgré les excuses de l'élève, il a été malmené par l’étudiant.

L'affaire a dégénéré. L'étudiant a été molesté par quelques élèves. Conduit à la police, il a par la suite été relâché. Ce qui n'a pas plu aux étudiants de l'ISP. Le samedi, certains élèves ont perturbé les cours en jetant des projectiles sur la toiture du bâtiment de l'Edap qui fonctionnent dans le même enclos que l'ISP. Un agent de l'ISP a même été blessé.

Sortis en expédition punitive, l'étudiant molesté, accompagné de ses camarades, ont cassée lundi 16 novembre, les vitres de trois locaux du collège épiscopale Saint Pierre Dibua dia Buakane qui héberge l'Institut Union Coop. Ils ont détruit le bureau du proviseur et incendié les dossiers des élèves. Ceux de l'Union Coop ont détruit une partie du mur de la clôture de l'ISP et incendie la paillote-restaurant.

Une réunion de crise a été convoquée par le Ministre provincial de l'EPST.
Pendant ce temps, les éléments de la police sont déployés sur place.

L’enquête est ouverte pour déterminer les responsabilités, ont indiqué le ministère Provincial de l'EPST.

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