L’Avenir : « Assemblée nationale, le sprint final »

Revue de presse du lundi 11 janvier 2021.

Le sprint final pour le contrôle du nouveau Bureau définitif de l’Assemblée nationale sera lancé dans quelques jours. Car le temps imparti par la Cour constitutionnelle au bureau d’âge touche à sa fin. L’équipe Mbosso censée être l’arbitre au milieu de plusieurs joueurs, devra rapidement boucler cette matière principale qui est en fait le point culminant de sa mission, indique L’Avenir.

Entre le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et l’Union sacrée pour la nation de Félix Tshisekedi, la guerre est déclarée et la bataille pour le contrôle du Bureau de la chambre basse du Parlement sera sans merci. Ça sera un combat en cage, un affrontement sans conseil, un duel à la ‘’tramontina’’, et la seule consigne à respecter sera l’abandon par soumission de l’adversaire, métaphorise le quotidien.

Mais qui peut diriger le Bureau de l’Assemblée nationale ? La Prospérité propose une radioscopie d’un ticket robuste. Pour le tabloïd, le futur président de l’Assemblée nationale doit entretenir de très bonnes relations avec le Président de la République. Il doit être son proche, psychologiquement et idéologiquement. Il doit être capable d’agir directement pour désamorcer toute crise ou tout blocage de nature à retarder le train des actions du Chef de l’Etat.

Et le journal de présenter deux potentiels candidats entre Jean-Pierre Lihau ou Christian Mwando.

Très critique envers l’Union sacrée pour la nation, Le président de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), et membre de la coalition Lamuka, Jean Pierre Lisanga Bonganga invite les députés de l'Union sacrée à participer gratuitement à la session extraordinaire, afin de permettre que les 12 millions affectés à l'organisation de cette dernière puissent être utilisés dans la lutte contre la Covid-19. Un article à lire sur les colonnes d’Actualité.cd

Justice

Quelques heures après la libération du Directeur général de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) Benjamin Wenga et de celui de la Société Congolaise de Construction (SOCOC) Modeste Makabuza, Jonas Tshiombela, Coordonnateur de la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC), n’est pas allé par quatre chemins, rapporte Politico.cd

Pour le portail, contrairement à d’autres activistes, ce dernier a carrément exigé la démission immédiate du ministre intérimaire de la Justice Bernard Takaishe Ngumbi et propose que les deux directeurs généraux retournent en prison.

Concernant le dossier de la grâce présidentielle, accordée notamment à Banjamin Wenfa, Me Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa-Gombe, estime que les décisions du Chef de l'État sont susceptibles d'aucun débat, écrit Forum des As.

Pour Willy Wenga avocat au Barreau de Kinshasa-Gombe, « c’est de l'offense au chef de l'État », de dire que l'arrêté qui a permis aux bénéficiaires de la grâce présidentielle est frauduleux, complète 7sur7.cd, qui ajoute : « Rien n'a été fait au hasard. »

En société, Actu30.cd annonce que des étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) projettent une marche « pacifique » lundi 11 janvier 2021, pour exiger la reprise des cours. C’est la même situation de ras-le-bol à l’Université Protestante du Congo (UPC).

Figure de proue des « parlementaires débout », titre accordé aux militants de l’UDPS, le parti présidentiel, Jocob Kabeya, coordonnateur des "parlementaires debouts" a été honoré par le Chef de L'État, Félix-Antoine Tshisekedi, renseigne Laplumeinfos.net

Le média en ligne rappelle qu’il fut aussi bourgmestre adjoint de la commune de la N'sele.