Les personnes malvoyantes réunies au sein de l'Association pour le développement des jeunes aveugles et malvoyants dans la ville de Kikwit (Kwilu), plaident pour la mise en place d’un centre d'apprentissage des métiers en leur faveur. Dans un entretien accordé jeudi 18 février à Radio Okapi, le président de cette structure, Cédric Akendakoki indique que ces personnes sont exposées notamment à la mendicité, viols et grossesses précoces faute d’occupations lucratives.
« Ici à Kikwit, les aveugles ne vivent pas, ce qui fait qu'ils puissent sortir dans la rue demander, mendier donc ils ont une vie qui ne correspond pas avec les droits humains. Quand les aveugles partent demander comme ça il y a des conséquences. Une aveugle peut être violée, il y a des maladies, grossesses précoces », a décrit Cédric Akendakoki.
Selon lui, il y a plusieurs difficultés, notamment celles d'ordre matériel.
Il lance un SOS à tous pour permettre la réalisation d''un centre d'apprentissage pour lutter contre toutes ces difficultés.
« Nous lançons un cri d'alarme d'abord au président de la République, au ministère des personnes vivant avec handicap, aux gens de bonne volonté, des hommes de Dieu, de nous donner quelque chose pour que nous puissions acheter les matériels », a plaidé Cédric Akendakoki.
L'association pour le développement des jeunes aveugles et malvoyants, œuvrant dans la ville de Kikwit, encadre plus de 75 personnes vivant avec handicap visuel.
