Le collectif des femmes journalistes, (CFJ)/Beni, a déposé une plainte contre inconnu vendredi 24 septembre à l’auditorat militaire près le tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo. Il s’agit d’une démarche judiciaire, en solidarité avec une journaliste victime de deux cambriolages il y a quelques temps.
Le CFJ demande à la justice militaire de faire la lumière sur les vols à main armée dont a été victime, deux fois de suite, une journaliste de cette ville. Les bandits qui se sont introduit dans son domicile ont emporté tous ses biens de valeur et matériels de travail.
Pour maitre Nzanzu Kamuha, de la cellule juridique du CFJ/Beni, la protection des journalistes doit être assurée :
« Nous estimons que le moment venu si on arrive à arrêter, à démanteler ce réseau-là, notre cliente peut un jour recouvrer ses droits o u alors arriver à trouver ses biens qui ont été volés par les cambrioleurs. Rappelez-vous que c’est une femme journaliste, quand elle perd comme ça un ordinateur, quand elle perd un dictaphone, allez-y comprendre que c’est sa profession qui est en danger. Selon la victime, c’est pour la deuxième fois qu’elle est victime d’actes de ce genre. Donc allez-y comprendre que nous devons agir pour arrêter ça ».
Le collectif de Femmes Journalistes explique qu'il y a deux objectifs qu'il poursuit en déposant cette plainte contre inconnu:
"Premièrement, nous voulons arriver à ce que [faire en sorte que] le délai de prescription puisse courir. Vous savez, en procédure ou en justice, il y a un délai à respecter pour rester en justice. Deuxièmement, nous savons que souvent les opérants nocturnes travaillent en réseau".
