Le code minier congolais doit, malgré quelques imperfections qui s’y trouve, être respecté par toutes les compagnies œuvrant dans le secteur des mines. Le président de la Chambre des mines, Louis Watum, l’a recommandé mercredi 23 décembre, lors de la conférence de presse tenue à Kinshasa. Pour lui, le secteur des mines contribue beaucoup à l’économie congolaise, mais il a fustigé des nombreuses taxes leur imposé, qui parfois, non rien n’à avoir avec le secteur des mines.
Le secteur minier en République démocratique du Congo a une importance qui n’est plus à démontrer. Grâce à lui, la RDC est redevenue normale sur l’échiquier mondial depuis la promulgation du code minier en 2002, explique Louis Watum.
Il indique qu’il était temps que les miniers communiquent pour la première fois sur ce qui est leur travail, pour que toutes les parties prenantes comprennent « en quoi l’industrie manière est utile à notre économie, en quoi nous contribuons et à quelle hauteur nous contribuons. »
« Mais, il est également important que les fonds qui ont été consentis puissent aussi être clairement destinés à ceux qui sont censés faire et on puisse faire rapport. C’est pour cela que vous avez vu la présence du coordonnateur de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) ici », a ajouté Louis Watum.
Durant son exposé, il a plaidé pour les entreprises minières qui sont essoufflées par une pléthore des taxes et missions de contrôles leur imposé, souvent sans raison.
« C’est vraiment le sujet qui fâche. J’aimerai avant tout dire une chose. Tout ce qui doit être payé en termes de taxe, en termes d’impôt, etc. doit être payé et sera payé. Le débat n’est pas là-bas. Nous avons un code minier beaucoup de salives et d’encres ont coulé autour de ce code minier, maintenant c’est l’eau qui a coulé sous le pont. Le code minier il est là nous devons le respecter, nous devons nous conformer à cela. Mais, alors qu’on ne nous ajoute pas d’autres taxes qui sortent de ce code minier là », a recommandé M. Watum.
Me Thierry Samba directeur de cabinet adjoint au ministère des Ressources hydrauliques et électricité qui représentait le ministre empêché a affirmé que son ministre accorde une importance capitale à la chambre des mines pour le développement de l’économie nationale.