Le président du parti « Ensemble pour la République » a condamné mardi 18 janvier l’usage disproportionné de la force et le recours à la violence par les forces de l’ordre pour disperser la foule qui s’était réunie à Lubumbashi pour exiger la libération du pasteur Ngoy Mulunda.
Dans un tweet, Moïse Katumbi dénonce :
« Je condamne fermement l’usage disproportionné de la force et le recours à la violence pour réprimer la manifestation pacifique organisée en faveur de la libération du pasteur Ngoy Mulunda. Les tirs à balles réelles et l’usage intempestif des gaz lacrymogènes sont injustifiables. »
Cette marche devait partir du square Georges Arthur Forrest et chuter au cabinet du gouverneur de province, où un mémorandum devait être lu et déposé à l’autorité provinciale.
Le maire de Lubumbashi reconnaît avoir annulé cette manifestation pour des raisons de sécurité.
Pour les organisateurs de cette marche, l’objectif était de solliciter la clémence du chef de l’Etat au sujet du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, incarcéré depuis une année dans la prison de la Kassapa à Lubumbashi.
Il avait été condamné à trois ans de prison pour, entre autres, incitation à la haine tribale.