Revue de presse kinoise du vendredi 3 octobre 2025.
Des journaux parus ce vendredi à Kinshasa s’intéressent à la recevabilité, au Sénat, de la loi portant, protection des femmes contre les violences et discriminations liées au genre.
Démarrons avec AfricaNews, qui signale que la proposition de loi sur la protection des femmes, initiée par le deuxième vice-président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a constitué le cœur des débats en plénière au Sénat. Selon cet hebdomadaire, les sénateurs ont donné leurs avis et formulé leurs propositions. Ce portail indique qu’il a été noté que cette initiative, déposée le 10 octobre 2024, vise à renforcer la protection des droits des femmes tant au foyer qu’au travail. Cité dans les colonnes de ce portail, Modeste Bahati a expliqué que cette démarche met particulièrement l’accent sur le harcèlement sexuel, tout en abordant d’autres formes de discrimination dans le milieu professionnel.
Sur cette même page, Infos 27 souligne que la chambre haute du Parlement a déclaré recevable cette proposition de loi visant à renforcer la protection des femmes contre les violences et les discriminations, initiée par Modeste Bahati Lukwebo. Après des débats constructifs et des échanges nourris, note ce quotidien, le Sénat a envoyé cette proposition de loi à la commission mixte socio-culturelle, genre, famille et enfant pour un examen détaillé. Pour ce tabloïd, cette plénière au Sénat marque un moment clé dans l'histoire législative congolaise avec le progrès de la protection des droits des femmes.
À ce sujet, l’Agence congolaise de presse révèle que la rapporteure du Sénat, Nefertiti Ngudianza, a fait remarquer que l’intitulé du texte proposé par l’initiateur de la proposition de loi a tendance à élargir le sujet à plusieurs questions, ce qui peut entraîner beaucoup de confusions. Citée dans les colonnes de ce portail, l’élue du Kongo Central a déclaré, je cite : « On nous propose une loi portant protection des femmes, autres personnes victimes de violences domestiques et de discriminations liées au genre. Un sujet qui emporte en lui-même autant de questions qui touchent autant de lois ».
Entre-temps, La Vraie Thématique a publié un communiqué de l’organisation Médecins sans frontières, qui tire la sonnette d’alarme sur le nombre croissant de victimes de violences sexuelles à Salamabila, dans la province du Maniema, malgré les efforts fournis dans le pays. Depuis 2019, rappelle cet hebdomadaire, cette organisation internationale a pris en charge environ 16 445 survivantes de violences sexuelles dans cette partie du pays.
Sur un autre chapitre, Le Quotidien rapporte qu’il s’observe une situation baissière des prix des produits de consommation, due au raffermissement du franc congolais face au dollar américain sur le marché de change. À Kinshasa, précise ce tabloïd, les principaux produits de base ont vu leurs prix baisser de façon satisfaisante. Selon cet hebdomadaire, il s’agit notamment de produits comme le sucre, le ciment, le haricot, la boîte de tomates, les cossettes de manioc, le lait, le maïs, pour ne citer que ceux-là, entraînant ainsi un soulagement des populations. Au rond-point Ngaba, où affluent vendeurs et acheteurs de biens de consommation de première nécessité, écrit Le Quotidien, un sac de maïs de 50 kg, en provenance du Kongo Central, se négocie désormais à 170 000 FC contre 230 000 FC quelques jours plus tôt.
