La société civile accuse l’ONG « Initiative Congolaise pour la Gestion de la population » de megestion des fond et matériaux destinés à la construction des écoles publiques. Les travaux, commencés en octobre dernier, avancent à pas de tortue. Le responsable de l’ICG justifie cette situation par le retard des fonds, rapporte radiookapi.net
C’est en octobre dernier que les travaux de construction des écoles primaires de Luili, Manganda et Bafwazana ont été lancés. Selon le pasteur Clément Aweli, président de la société civile Bafwasende, la fin des travaux était prévue pour décembre dernier. 9 mois après, l’élévation, qui se fait à l’aide de briques en dogre avec la boue, n’est pas encore terminée.
La société civile de Bafwasende accuse l’ICG d’avoir détourné 600 sacs de ciment. Ils étaient entreposés dans le hangar de l’école primaire de Luili. Elle l’accuse aussi d’avoir détourné le fond prévu pour l’achat des briques brutes. Selon elle, la main d’oeuvre est mal entretenue et accuse des arriérées de salaire. Ce qui pousse l’ICG à renouveler chaque mois sa main d’oeuvre.
Les logisticiens de l’ICG justifient la lenteur des travaux par l’arrivée tardive des fonds. Gilbert Sendu dit qu’une bonne partie des 600 sacs de ciment ont été utilisés aux travaux d’aménagement des sources d’eau potable. Ce qui, selon la société civile, n’était pas prévu dans le budget. Les logisticiens ajoutent que l’usage des briques en dogre a été fait par manque de briques cuites à Bafwasende.
