Kinshasa: rapport de l’enquête MICS 2010, le taux de scolarisation augmente de 23 %


Elèves du Lycée Kutu à Inongo au Bandundu (archives) ©2.bp.blogspot.com

Trois enfants sur quatre sont désormais scolarisés en RDC et la mortalité infantile a beaucoup régressé en 2010, révèle le rapport préliminaire de l’enquête Mics 2010 publié samedi 18 septembre à Kinshasa. Ce document résume l’étude d’une dizaine de points sur la situation de la femme et de l’enfant congolais. Il  révèle aussi bien des avancées que des  faiblesses.

Les faiblesses relevées dans ce rapport concernent notamment l’accès à l’eau potable, à des meilleures conditions sanitaires, la nutrition, la vaccination et l’enregistrement à l’état civil.

Tandis que les avancées se comptent beaucoup plus au niveau de l’accouchement assisté, la mortalité des enfants et la scolarisation de la femme et de l’enfant.

Au sujet, par exemple, du recule de la mortalité infantile, le rapport Mics 2010 indique des avancées en comparaison avec des années telles que 1995 et 2001.

L’enquête Mics montre, notamment, que si en 2001 le nombre d’enfants morts avant l’âge de cinq ans était d’environ 215 sur 1000.

En 2010 la situation n’est plus que de 97 seulement sur 1000.

Selon le même document, les trois enfants sur quatre sont scolarisés en 2010 contre deux sur quatre auparavant, soit une augmentation 23 pourcents  par rapport à 2001.

Pour ce qui est des faiblesses ce nouveau rapport congolais mentionne, par exemple, que plus de la moitié des enfants nés en 2010 ne sont pas enregistrés à l’Etat civil, soit une baisse de 28 pourcents.

Ce rapport tient aussi en compte dans l’analyse des résultats des indicateurs comme la différence entre riche et pauvre, garçon et fille, zones rurales et zones urbaines.

Le ministre congolais du plan, Olivier Kamitatu, se félicite de ce travail réalisé sur la situation du couple mère-enfant en RDC.

Il réaffirme, par ailleurs, l’engagement du gouvernement congolais à améliorer non seulement les faiblesses révélées par cette étude, mais aussi les conditions de vie de la population congolaise.

Il s’exprime en ces termes :

« Ce n’est pas une question qu’on peut résoudre uniquement par des déclarations d’intentions. Ce serait bien trop facile, mais il nous faut mettre en place toute une stratégie mieux coordonnée pour que nous ayons un pays attractif aux investissements nationaux et étrangers, que nous puissions créer de l’emploi, mieux payer ses impôts afin d’améliorer par le salaire les conditions de vie de ceux qui travaillent d’abord.»

Cette enquête a coûté au moins 2 millions de dollars américains et nécessité 13 mois de travail.

Il  a été produit par l’Institut national de la statistique et financé par des structures internationales, dont l’Unicef