Découpage territorial: Koyagialo disculpe le chef de l’Etat face aux accusations de l’opposition


Le secrétaire exécutif de l'AMP, Louis Koyagialo (Archives).

Le président de la République, Joseph Kabila, ne peut pas être accusé de violation de la Constitution et donc, il ne peut être poursuivi pour haute trahison. Louis Koyagialo, secrétaire exécutif de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP), l’a déclaré haut et fort vendredi au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. Une réplique à la déclaration des présidents des groupes parlementaires de l’opposition.  

Dans cette déclaration rendue publique la semaine dernière, l’opposition parlementaire accusait le chef de l’Etat, autorité morale de l’AMP, de violer la Constitution de la RDC.

Au nombre des griefs à charge de Joseph Kabila, selon cette opposition, la non concrétisation du découpage territorial tel que prévu dans la loi fondamentale.

A ce propos, Louis Koyagialo a donné l’explication suivante à Radio Okapi, vendredi soir:

«Personnellement, je siégeais au Parlement de transition lorsque a été élaborée la Constitution actuelle et qui a prévu le découpage territorial au niveau des provinces pour faire passer de 11 à 26 provinces. Je dis et je confirme, et je mets à défi quiconque peut dire le contraire, nous n’avons pas fait une étude de faisabilité, au plan financier, au plan fiscal, au plan technique, au plan logistique de ce découpage. Je regrette de le reconnaitre, et je le fais très modestement. Nous avons assisté aux difficultés que nous rencontrons au quotidien pour faire fonctionner les provinces. Mieux encore, le gouvernement a initié une étude qui a fait ressortir l’incapacité de certaines provinces actuelles, et à fortiori, futures, de faire fonctionner les charges transférées, même si on appliquait les 40%.»