Les experts des Nations unies disposent de preuves montrant que le ministre de la Défense du Rwanda et deux officiers rwandais soutiennent les rebelles du mouvement M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des notes prises lors d’une réunion à huis clos du comité des sanctions de l’Onu et que Reuters a pu consulter.
Le ministère rwandais de la Défense n’était pas joignable dans l’immédiat. Le président du Rwanda, Paul Kagamé, a déclaré cette semaine que son pays était étranger à l’instabilité en RDC.
Lors de la réunion du comité des sanctions de l’ONU le 13 juin à New York, il a été dit que les enquêteurs onusiens disposaient de preuves selon lesquelles des militaires rwandais avaient pénétré en territoire congolais pour renforcer les positions rebelles, qu’ils leur avaient fourni un appui logistique et qu’ils avaient permis au chef rebelle Bosco Ntaganda et à ses forces de se rendre en sécurité en territoire rwandais.
Le mouvement M23
«Les experts ont cité plusieurs dirigeants rwandais de haut rang qui sont directement impliqués», selon des notes prises au cours de cette réunion. Les responsables rwandais cités sont le ministre de la Défense James Kaberebe, le chef d’état-major des forces de défense Charles Kayonga et le général Jacques Nziza, conseiller militaire de Paul Kagamé. Selon ces notes, James Kaberebe est en «contact permanent avec le M23». Lire la suite sur 20minutes.fr