Kinshasa : les avocats de Gérard Mulumba plaident pour la liberté conditionnelle de leur client

L'avocat de Gérard Mulumba « Gecoco » demandent au ministre de la justice d’accorder une liberté conditionnelle à leur client. Dans une correspondance adressé lundi 2 juillet au ministre de la Justice, ils plaident aussi pour l’évacuation de l’opposant congolais, cadre de l’UDPS, pour des soins appropriés à l’étranger.

« La loi à son article 35, alinéa 1er du Code pénal congolais consacre à ce qu’un condamné qui a déjà passé le ¼ de sa peine bénéficie d’une libération conditionnelle », a affirmé Me Davis Tshimanga, l’un de ses avocats.

Il a rappelé que le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, avait promis de signer un arrêté autorisant l’évacuation de son client pour des soins appropriés à l’étranger, si le rapport de la contre-expertise médicale confirmait la gravité de l’état de santé de « Gecoco. »

« … Nous avions saisi le ministre. Il nous avait répondu qu’il avait besoin d’une contre-expertise. Il avait requis son collègue du ministère de la Santé qui, à son tour, avait mis en place une commission de trois médecins qui sont passés examiner notre client à la Clinique Ngaliema. Et à l’issue de leur examen, ils ont établi un rapport [qui confirme celui du premier médecin]. Mais jusqu’à ce jour, le ministre ne dit rien », déplore Me David Tshimanga.

Malade, Gérard Mulumba est emprisonné depuis 7 mois. Le 20 juin dernier, le ministre de la Justice affirmait que le député honoraire et cadre de l’UDPS n’était pas autorisé à se rendre à l’étranger pour se faire soigner. Il s’appuyait sur le code sur le régime pénitentiaire congolais.

Mais l’avocat de M. Mulumba, Davis Tshimanga, insiste que le ministre Thambwe Mwamba avait demandé la contre-expertise pour le cas de son client.

« Il avait dit que si les médecins confirmaient le rapport établi par le premier médecin, il prendrait un arrêté autorisant à notre client d’aller se faire soigner à l’étranger. Et nous attendons. C’est pourquoi, lundi nous avons saisi le ministre par une correspondance pour qu’il nous dise qu’elle est maintenant sa dernière décision sur base des propos qu’il avait tenus », indique-t-il.  

 

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