Le Potentiel: «Les FDLR frappent au cœur du gouvernement»

Le cortège du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Mashako Mamba été la cible, samedi 7 mai à Rutshuru, d’une attaque lancée par les rebelles rwandais des FDLR. Les journaux parus, ce lundi 9 mai, à Kinshasa reviennent sur cette attaque. 

Le Potentiel titre: «Mashako Mamba échappe à la mort à Rutshuru: les FDLR frappent au cœur du gouvernement» Le quotidien indique que le gouvernement a feint d’ignorer le problème en gardant le silence sur toutes les attaques armées attribuées aux éléments des FDLR. Il vient d’avoir la preuve que celles-ci demeurent une menace permanente pour la partie Est de la RDC.

La Référence Plus, parle également de ce «drame à Rutshuru au Nord-Kivu: le cortège de Mashako Mamba mitraillé par les FDLR». D’après les informations de ce journal, le chauffeur et les gardes du corps du ministre ont été tués sur le champ et le ministre lui-même torturé, dépouillé et ensuite relâché par ses bourreaux. Cette attaque a eu lieu le samedi 7 mai, alors que le ministre se rendait à Rutshuru, son fief électoral pour se faire enrôler, rapporte le quotidien.

«Calendrier électoral rejeté, les nouvelles exigences de l’opposition à la Ceni ! », s’exclame à la Une La Prospérité.

Le journal rapporte ainsi un communiqué de l’opposition politique, publié le 6 mai, dans le quel l’opposition décline la responsabilité d’un éventuel échec du processus électoral sur le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda, et l’actuel Gouvernement, si jamais ses exigences ne sont pas rencontrées, dans les meilleurs délais.

Dans leur revendication, les signataires reviennent sur l’article 73 de la Constitution qui stipule sur les 90 jours, ainsi que la date du 6 décembre pour la prestation de serment du Président de la République élu, ne sont pas respectés».

La Tempête de Tropiques signale qu’à l’UDPS, le coordonnateur principal de la campagne électorale de ce parti, Alexis Mutanda, appelle la base de Kinshasa à s’enrôler massivement. C’était au cours d’une matinée politique qui l’a conduit à Menkao, à Pema, à Tumi et à Mbankana dans la commune de Maluku.

L’Observateur rapporte les propos du vice-président de la Ceni, Jacques Djoli, selon lesquels dix sept communes sur les vingt quatre que compte la ville de Kinshasa ont bel et bien commencé la révision du fichier électoral.