La Prospérité : « Fac et alliés : marche pacifique confirmée !»

Lisanga Bonganga. Radio Okapi/ John Bompengo

Revue de presse kinoise du vendredi 15 février 2013

La Prospérité titre à la une ce vendredi sur la marche que compte organiser la plateforme de l’opposition Fac et alliés le 16 février 2013 prochain.

 Le journal indique que les ténors de cette plateforme politique ont confirmé le jeudi la tenue d’une marche pacifique demain samedi 16 février pour se souvenir des martyrs de la démocratie tombés sous les balles de la soldatesque de Mobutu, le 16 février 1992, à Kinshasa. Mais à croire le quotidien, cette marche n’a pourtant pas été autorisée par l’autorité urbaine qui avance des raisons sécuritaires.

«Compte tenu des impératifs d’ordre sécuritaire du moment, je suis au regret de ne pouvoir prendre acte de votre requête », a écrit, en guise de réponse à la requête des FAC, Kimbuta André, le gouverneur de la ville de Kinshasa qui aurait instruit l’Inspecteur Provincial de la Police ainsi que les Bourgmestres des Communes concernées par la dite marche, de veiller, chacun en ce qui le concerne, à la stricte application de cette décision.

Pour Lisanga Jean-Pierre, la démarche du Gouverneur est anti- constitutionnelle. « C’est une violation de la Constitution», a-t-il déclaré.

Aux FAC, écrit la Prospérité, la détermination est telle que tout est fin prêt pour battre le macadam ce samedi, l’heure H et l’itinéraire étant déjà tracés.

A en croire ses organisateurs, note le quotidien, cette marche partira de la paroisse Saint Joseph de Matonge jusqu’à la devanture de la clôture du Palais de la Nation via l’Avenue de Libération. Le point de chute est la Présidence où un mémorandum sera déposé au service courrier du Président de la République.

Dans son éditorial, Forum des As revient aussi sur l’annonce de la candidature de la RDC pour l’organisation de la Can 2019. « Rêvons grand avec une CAN en terre congolaise ! », lance le quotidien.

« Dans 6 ans, une CAN sur les pelouses rd congolaises? », s’interroge le journal. Ce serait une première, fait savoir le journal. Jamais, ce grand pays du football qu’est le Congo/ Kinshasa n’a organisé une phase finale de la coupe d’Afrique des Nations.

Pas compréhensible pour un pays qui a été le premier d’Afrique subsaharienne à représenter le continent au mondial de football en 1974, commente l’éditorialiste.

D’un point de vue purement interne, la perspective d’une CAN peut s’avérer un challenge mobilisateur des énergies, estime le confrère.  Organiser une compétition de cette envergure suppose des infrastructures. Outre des stades au standard international, il y a des voies de communication, des systèmes de transport,  des hôtels… bref, des tas de choses à aménager, construire ou restaurer.

Le Potentiel titre, lui, sur le rapport entre le gouvernement congolais et le FMI. « Le Fonds monétaire international claquera-t-il la porte ? », s’interroge le quotidien.

Faute d’avoir donné des renseignements suffisamment précis sur la vente d’une société minière par la Gécamines, rappelle le journal, la RD Congo pourrait définitivement perdre les 225 millions de dollars de prêts promis par le Fonds monétaire international (FMI).

Selon des informations divulguées ces derniers jours par l’agence de presse Bloomberg, le Fonds monétaire international (FMI) aurait décidé de mettre un terme à son programme de prêt sur trois ans en faveur de la RD Congo.

Selon Bloomberg, écrit le journal, le FMI mettrait en cause « l’incertitude » autour d’une opération minière remontant à 2011, conclue entre la Gécamines, une société commerciale totalement détenue par l’État congolais, et un acheteur mystérieux, baptisé Straker International Corp.

Si la décision di Fonds était confirmée, indique le confrère, le pays verrait ainsi s’envoler 225 millions de dollars de prêts, qui auraient pu servir à consolider les réserves extérieures du pays.

Pour l’instant, le FMI n’a fait aucune communication officielle sur le sujet et aucun document n’est disponible à ce propos sur son site. Contacté par Jeune Afrique, le Fonds n’a voulu faire aucun commentaire sur les propos de son représentant en RD Congo.

En tournée aux États-Unis du 3 au 9 février, Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre congolais, Matata Ponyo, a plaidé auprès de Christine Lagarde, la patronne du FMI (rencontrée à deux reprises) pour le déblocage de ce prêt de 225 millions de dollars gelé en décembre 2012.