Forum des As : « Vunduawe, Banyaku et Wasenda représentent le Parlement à la Cour constitutionnelle »

Une session de la nouvelle assemblée nationale de la RDC au Palais du Peuple Kinshasa, le 20/02/2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA

Revue de presse kinoise du lundi 16 juin 2014

La plupart des journaux parus ce lundi reviennent sur la désignation le samedi dernier de trois premiers membres de la Cour constitutionnelle.

Il s’agit, bien entendu de Félix Vunduawe, Eugène Banyaku et Corneille Wasenda, écrit Forum des As.

Le journal qualifie ces personnalités de « grandes figures de proue » dans le secteur de la justice de la RDC qui vont défendre les couleurs du Parlement au niveau de la Cour constitutionnelle qui, à en croire le confrère sera bientôt mise en place.

Cette Cour va s’occuper entre autres de la conformité de la constitutionnalité de toutes les lois qui seront votées au niveau des deux Chambres parlementaires. Elle s’occupera aussi des contentieux électoraux. Dans ce cas précis, il s’agira des problèmes pouvant surgir lors de l’élection présidentielle, des élections législatives nationales et du référendum.

La Prospérité titre également sur la désignation de ces premiers membres de la Cour constitutionnelle par les deux chambres du Parlement réunies en Congrès.

D’après le quotidien, cette désignation a été préparée. En effet, relate le journal, Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku respectivement, Président du Sénat et Président de l’Assemblée nationale, auraient convoqué la conférence des présidents de groupes parlementaires,  pour ce faire. Cette séance, précise la même source, aurait permis de dégager un consensus au niveau de deux Chambres du parlement.

C’est à ce niveau, poursuit la Prospérité, que M. Jean-Louis Esambo, pourtant cité sur la première liste de trois, jusqu’à quelques heures de l’ouverture du congrès, a été remplacé par Me Wasenda.

Le journal revient pourtant sur un incident enregistré lors de la désignation de ces trois membres de la Cour constitutionnelle : le désaccord de l’UDPS.

Ce groupe parlementaire a affirmé qu’il n’a pas été associé à ce processus de désignation. La plupart de ses membres se sont carrément retirés de la salle. Pour les membres de ce groupe parlementaire, cette désignation n’a pas fait l’objet d’un traitement consensuel.

La désignation de trois membres de la Cour constitutionnelle est intervenue alors que la session parlementaire s’achevait.

Au sujet de cette session parlementaire, L’Avenir évoque le satisfecit du président de l’Assemblée nationale.

Pour Aubin Minaku, président de la chambre basse du Parlement, cette session de mars qui s’est clôturée le dimanche aura été marquée particulièrement par un accroissement du contrôle parlementaire, notamment en ce qui concerne la qualité des initiatives.

Dans son discours de clôture, rapporte le journal, Aubin Minaku a indiqué que le calendrier de la session de mars avait pris en compte non seulement les arriérés législatifs des précédentes sessions, mais aussi certains textes entrant dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des Concertations nationales, ainsi que des engagements internationaux ».

Cette session s’achève alors que certaines indiscrétions évoquent la convocation d’une session extraordinaire dans les prochains jours pour se pencher sur la révision de la constitution.

Mais Le Potentiel révèle que les présidents de deux chambres ont « superbement » évité  d’aborder cette question.

Au Parlement, note le quotidien, la session de mars a pris fin le week-end dans l’incertitude  la plus totale. Alors que les quatre derniers projets de loi du gouvernement se trouvent d’ores et déjà au bureau de l’Assemblée nationale, le Parlement est parti en vacances sans plus de précision sur cette question.

Mais à en croire le journal, Aubin Minaku a prévenu les élus dans son discours de clôture qu’il fallait rester « en alerte et en écoute au regard des urgences de l’heure ».