La Tempête des Tropiques : « Etienne Tshisekedi convoque Bruno Mavungu à Bruxelles »

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (UDPS). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du vendredi 12 décembre 2014

La Tempête des Tropiques révèle ce vendredi que le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, a été convoqué d’urgence à Bruxelles par le chef de son parti, Etienne Tshisekedi, qui s’y trouve depuis deux mois pour se faire soigner.

Le journal croit savoir que Bruno Mavungu recevra de nouvelles directives  pour la bonne marche du parti.

Dans son article La Tempête des Tropiques révèle également que dans une lettre adressée au chef de la Monusco, Bruno Mavungu a été instruit par Etienne Tshisekedi d’inviter Martin Kobler à convoquer le dialogue inclusif pour résoudre la crise née des dernières élections de 2011.

Selon le quotidien, l’invitation à la tenue d’un dialogue politique démontre qu’Etienne  Tshisekedi suit de près la situation politique en RDC.

De son côté, L’Avenir s’intéresse au nouveau gouvernement et énumère les défis qui attendent les nouveaux ministres.

Le journal indique qu’Evariste Boshab, nouveau ministre de l’Intérieur, ne doit pas perdre de vue l’organisation des prochaines élections générales en RDC ainsi que la sécurisation du processus électoral.

Le Potentiel aussi s’intéresse à la composition du nouveau gouvernement et évoque « les partis et provinces qui comptent ».

Du point de vue géopolitique, écrit le confrère, le gouvernement Matata II est donné pour avoir privilégié quatre provinces : le Katanga, le Bandundu, l’Equateur et la Province Orientale.

Le Maniema, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et les deux Kasaï se contentent des portions congrues, ajoute le journal.

« A voir de plus près, le gouvernement Matata II est en déphasage avec la recherche de la cohésion nationale », confie au quotidien un acteur politique.

Le Potentiel note que les critiques à l’égard de cette nouvelle équipe porte également sur la répartition des postes. Pour certains critiques, mentionne le quotidien, le gouvernement de cohésion nationale est resté celui de la Majorité présidentielle, laquelle aligne le plus de représentants, au grand dam de l’opposition.