Comment Bunia juge-t-elle les casques bleus?

L’Onu célèbre ce vendredi la journée internationale des casques bleus. A cette occasion, les habitants de Bunia, capitale de l’Ituri, portent un regard nuancé sur l’action des casques bleus, deux ans après l’arrivée de la Monuc. radiookapi a recueilli leurs propos.

«Avant l’arrivée des casques bleus, Bunia était divisée en quartiers ethniques. On ne pouvait pas circuler librement comme c’est le cas maintenant», déclare une jeune fille de 15 ans. Un homme ajoute que la Monuc a apporté la paix et non un changement sur le plan socio-économique. Un adolescent précise : «Dans les villages les plus reculés, la violence bat son plein. Les casques bleus y sont absents

rn«Nous avons constaté la circulation des personnes et des biens, avec comme conséquence la reprise des activités tant commerciales que professionnelles. La confiance renaît entre les différentes couches de la population. Il y a aussi la réduction de la criminalité », déclare pour sa part, un commerçant.