C’est l’essentiel du message que le chef d’état-major général des FARDC a adressé jeudi aux soldats en cours de brassage à Rumangabo, au Nord-Kivu. Le général Kisempia remontait ainsi le moral des militaires dans ce centre situé à 47 kilomètres de Goma. Mais il n’a dit aucun mot sur la fin du brassage, rapporte radiookapi.net
Sept mois, au lieu de 45 jours, c’est le temps que les candidats au brassage ont passé au centre de Rumangabo. C’est à ces derniers que le général Kisempia s’est adressé. Celui-ci n’a pas indiqué la date de la fin de leur formation.
Par ailleurs, certains de ces hommes manquent de tenues militaires. Le chef d’état-major général de l’armée nationale leur a promis une donation dès la semaine prochaine. A cette même occasion, le général Kisempia a annoncé le départ imminent des éléments de la 5e brigade qui traînent encore à Goma pour le Kasaï-Occidental, leur nouveau lieu d’affectation. «Le programme d’évacuation est en cours. Des contingences imprévisibles ont causé un petit retard dans le programme. Sinon, le calendrier d’évacuation de la 7e brigade qui doit remplacer la 5e brigade est maintenu et va redémarrer. La 5e va rejoindre son nouveau lieu d’affectation», a-t-il indiqué.
Concernant les allégations sur la présence des enfants dans les rangs des FARDC, le général Kisempia répond : «Il ne peut plus y avoir des enfants soldats au sein des FARDC. Il ne faut pas confondre les enfants soldats qui ont été éliminés des FARDC il y a bientôt un an et les enfants soldats des groupes de milices que nous sommes en train de démanteler .»
Après Rumangabo, le chef d’état-major général devrait se rendre ce vendredi au centre de brassage de Nyaleke en territoire de Beni. Le district de l’Ituri constituerait une autre étape de sa tournée à l’Est du pays.
