Le Phare : «Les envoyés spéciaux de la CI dans les Grands Lacs interpellent la classe politique congolaise»

Le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler, avec tous les Envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs : Mary Robinson (ONU), Russ Feingold (Etats-Unis), Boubacar Diarra (UA) et Koen Vervaeke (UE) en réunion avec la société civile à Kinshasa, le 3/6/2014.

Revue de presse de vendredi 4 septembre 2015.
 
Le groupe des Envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs a publié jeudi 3 septembre 2015, un communiqué précisant sa position officielle sur les tractations politiques en cours en RDC, écrit Le Phare à la une : « Les envoyés spéciaux de la CI dans les Grands Lacs interpellent la classe politique congolaise. »
 
D'entrée de jeu, les Envoyés spéciaux ont confirmé leur soutien à la RDC dans ses efforts visant à organiser les prochaines élections qui auront une portée historique.
« Elles sont d'une grande importance pour la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité. Ces élections, avec l'appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives », ont-ils indiqué, selon Le Phare.
 
Dans le même document, les Envoyés internationaux ont souligné, en particulier, l'importance de la tenue des élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels, avec la participation de toutes les personnes éligibles.
 
La Prospérité abonde dans le même sens et titre : « RDC, les Envoyés spéciaux invitent les acteurs politiques à un accord ! »
Ils étaient six envoyés spéciaux à avoir pris part à la rencontre de Genève : Martin Kobler (Monusco), Saïd Djinnit (ONU), Ibrahima Fall (UA), Thomas Perriello (USA), Koen Vervaeke (UE) et Frank Coninck  (Belgique).
 
Ils ont signé une déclaration dans laquelle ils insistent sur l'importance de la tenue des élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels, rapporte le quotidien.
 
La Prospérité estime que «ces élections, avec l'appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives. Un accord entre acteurs politiques est à trouver rapidement pour créer les conditions d'un processus credible.»
 
Mais toutes ces déclarations de ceux qu'on appelle simplement fonctionnaires internationaux dans la ville haute, à Kinshasa, n'émeuvent pas grand-monde. C'est comme un vieux chat fatigué de corps, dit-on, qui ne fait plus peur aux souris. Et, pourtant, à l'Onu, l'on considère qu'il s'agit là, d'un vrai avertissement à prendre  au sérieux, poursuit le quotidien.
 
Forum des As reprend intégralement le communiqué des envoyés spéciaux et représentants internationaux pour la région des Grands Lacs sur les élections en RDC.
 
L'Avenir traite du sujet des élections mais s'intéresse à celles des gouverneurs et vice-gouverneurs.«Fermeté de la Cour constitutionnelle pour débloquer la situation», titre le journal.
 
La Cour constitutionnelle a bouclé hier, l'instruction relative à la demande d'interprétation de la loi électorale et de celle de programmation de nouvelles provinces. Saisie par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les « neuf sages » de la Cour constitutionnelle ont entendu successivement André Mpungwe, Evariste Boshab et enfin, Matata Ponyo, hier lors d'une séance à huis clos, relate le quotidien.
 
Et le journal de poursuivre : «Ils sont, dès lors en possession de tous les éléments et informations ayant conduit à la non organisation de l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des 21 nouvelles provinces par la CENI. L'absence des gestionnaires élus dans les provinces démembrées donne lieu aux fraudes dans la perception des taxes, occasionnant ainsi un colossal manque à gagner pour le Trésor public. Ce qui, par ailleurs, est de nature à troubler l'ordre public.»
 
Forum des As constate que le très matinal Matata Ponyo était invisible aux aurores. Une vraie anomalie pour ce Premier ministre qui se met à la tâche avant le lever du soleil. En déplacement ? Indisponible ? s'interroge le quotidien, qui trouve la réponse après recherches :
« Rien de tel. Des sources croisées ont signalé la présence du chef du gouvernement dans les locaux de la Cour constitutionnelle. Rien de grave. Rien d'anormal. Les Congolais devraient s'y faire. »​