L’Avenir: « Matata ce matin face aux députés »

Matata Ponyo Mapon, premier ministre de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du lundi 26 octobre. Les journaux parus ce lundi à Kinshasa commentent beaucoup l’intervention du Premier ministre Matata Ponyo attendu ce lundi à l’Assemblée nationale et la proposition de Corneille Nangaa comme successeur d’Apollinaire Malumalu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

L’Avenir rapporte en manchette : « Matata ce matin face aux députés ». 

Le journal commente l’intervention du Premier ministre qui doit présenter la loi de finances pour l’exercice 2016.

Le quotidien estime que le budget 2016 a été élaboré dans un contexte particulier caractérisé, d’une part, par la baisse des cours des principales matières premières d’exportation et, d’autre part, par l’organisation des élections ainsi que le découpage territorial.

Selon le journal, le Premier ministre devra en outre donner des explications claires sur les dépassements budgétaires, la mauvaise affectation et imputation des recettes, relatives à l’exécution de la loi de finances de l’exercice 2015.

De son côté, Le Phare revient sur la proposition des confessions religieuses pour la succession de l’abbé Malumalu.

« Après les catholiques : Ceni, à leur tour, les Eglises de réveil désavouent Nangaa», titre le quotidien.  

Selon le quotidien, le Haut conseil des églises de Réveil charismatiques et autres (H.C.E.R.C.A) a dit non au candidat proposé en leur nom et pour leur compte au poste de président de la Ceni.

Le journal rapporte la déclaration de cette plate-forme des églises évangéliques qui ne se sent pas « concernée par les déclarations faites par certains pasteurs qui n’ont pourtant aucune qualité pour engager les églises de Réveil ». 

Et le confrère de souligner, sur cette optique, que le HCERCA ne reconnaît donc pas le candidat Corneille Nangaa comme étant « l’émanation des Eglises, Ministères et Mouvements de Réveil ».

La désignation de M. Nangaa avait déjà été contestée par l’église catholique.

Sur le même ton que son confrère, La Prospérité souligne que Jean Oscar Kiziamina Kibila, président du HCERCA, s’est dit « indigné » d’apprendre que le candidat Corneille Nangaa  a été proposé au nom des Eglises de Réveil. Une désignation que cette corporation d’églises juge « frauduleuse », rapporte le quotidien.

Pour sa part, Forum des As fait remarquer que Corneille Nangaa a reçu le soutien de la Société civile/Forces vives.

Un appui de taille, commente le journal.

Selon le journal qui met en exergue un extrait du discours de la coordinatrice de cette structure, la Société civile/Forces vives prend acte de la proposition de M. Nangaa à la tête de la Ceni et s’engage à donner tout son appui à la Ceni.

Sur le même sujet, La Tempête des tropiques révèle « les contours ayant amené au choix de Corneille Naanga à la tête de la Ceni ».

Sous le titre, « Ceni : détails inédits sur le choix de Corneille Naanga », le journal relate notamment que le nom de Corneille Nangaa figurait sur les différentes listes des candidats brandies par les confessions religieuses dont la Comico, l’ECC, la Cenco, l’armée du salut, l’Eglise orthodoxe, l’ERC, l’UEIC et l’Eglise Kimbanguiste.

Mais l’Eglise Catholique se serait retrouvée seule avec les noms de deux autres candidats alors que les sept autres avaient retenu celui de Corneille Naanga.

Face aux divergences, poursuit le journal, c’est le vote qui a donc désigné le successeur de l’abbé apollinaire, précise le journal.

Pour sa part, Le Potentiel s’intéresse à nouveau au dialogue proposé par le président Joseph Kabila. Le journal trouve des « convergences parallèles autour du dialogue ».

Le quotidien fait remarquer que le dialogue politique reste sur toutes les lèvres des salons politiques.

Cependant, note le confrère, si de part et d’autre tout le monde s’accorde sur sa tenue, de divergences profondes persistent  autour de son format.

L’église Catholique, par exemple, voudrait un dialogue dont les conclusions respecteront les délais constitutionnels alors que l’UDPS ne jure que par la tenue du dialogue sous l’égide d’une médiation internationale.