La Prospérité: «Présidentielle 2016 : le G7 derrière Moïse Katumbi»

 

Moise Katumbi, Président du TP Mazambe le 03/04/2013 au stade de martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du jeudi 31 mars 2016
 
Deux informations se partagent les unes des journaux paraissant à Kinshasa : la désignation de Moïse Katumbi comme candidat du G7 à l’élection présidentielle de 2016 et le renouvellement du mandat  de la Monusco pour une année.
 
« Le Conclave du G7 n’a fait que confirmer ce qui se tramait dans des salons huppés à Kinshasa et Lubumbashi. Moïse Katumbi va briguer la Présidence de la République, le moment venu », constate La Prospérité. L’ex-gouverneur du Katanga est choisi parce qu’il est un homme intègre, dynamique, rassembleur et pragmatique, entièrement tourné vers l’amélioration du quotidien des Congolais, renseigne le journal qui reprend les propos du président du G7.
 
Le G7, rapporte le quotidien, a décidé de déployer toutes ses ressources humaines, morales et matérielles en vue d’une très large mobilisation des Congolais autour de sa candidature.
Selon le journal, maintenant que le G7 a fait tomber les masques, Katumbi ne devrait pas mettre longtemps à l’annoncer solennellement et dans son entourage, on espère que d’autres forces sociopolitiques acquises au changement vont suivre la voie tracée par le G7.
 
Pour Forum des As, le gouverneur honoraire de la province du Katanga présente le profil idéal pour assumer le leadership et faire aboutir le programme de son gouvernement. Son courage politique et l’engagement actif de cette grande personnalité dans la lutte pour la démocratie, l’Etat de droit, l’éradication de la pauvreté et de manière générale, pour le développement de la RDC, lui a valu ce choix, conclut le quotidien.
 
Le Phare précise : Moïse Katumbi pilotera le programme commun du G7 intitulé « pour renforcer la Démocratie, transformer la RDC ».
 
L’Avenir minimise la portée de cette annonce. «La désignation de Moïse Katumbi Chapwe comme candidat président de la République par le du G7 est un non-évènement pour les avisés de la politique congolaise. En réalité, commente le journal, l’homme a concrétisé son vœu exprimé depuis la Majorité Présidentielle, mais matérialisé par ceux qui sont en réalité, ses ouailles, les membres du G7 ».
 
L’autre sujet commenté dans la presse de Kinshasa a trait au renouvellement du mandat de la Monusco.
«ONU : la RDC sous haute surveillance», titre Le Phare. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a décidé, jeudi 31 mars 2016, de prolonger pour la énième fois et pour douze nouveaux mois, le mandat de la Monusco et de maintenir, comme par le passé, ses effectifs à hauteur de 21.000 soldats et policiers, rapporte le quotidien.
 
Selon l’analyse du journal, le plaidoyer de Raymond Tshibanda en faveur du retrait progressif des forces onusiennes du territoire congolais, n’a pas convaincu grand monde. Les Nations Unies ont, au contraire, réaffirmé qu’elles ne pourraient envisager une réduction des effectifs que lorsqu’elles auront constaté des progrès importants dans la protection des populations civiles ainsi que dans la traque des forces négatives à l’Est, commente  le tabloïd.
 
Le Conseil de Sécurité, estime Le Phare, s’est clairement prononcé pour la tenue d’élections apaisées, libres et crédibles dans le délai constitutionnel.
 
Pour La Prospérité, la mission de l’Onu en RDC devra être arrêtée en fonction des progrès accomplis dans les priorités stratégiques, à savoir la stabilisation de la situation, grâce à la mise en place d’institutions étatiques opérationnelles, professionnelles et responsables et grâce à l’appui à la création de conditions propices à la tenue d’élections pacifiques et crédibles dans les délais prévus.
 
«Le Conseil de sécurité souligne l’importance d’un dialogue véritable pour que les élections présidentielles et législatives soient pacifiques, crédibles et conformes à la constitution et appuie la décision prise par l’Union Africaine d’engager des consultations sur ce dialogue et demande instamment à toutes les parties prenantes nationales à coopérer avec l’UA», rapporte L’Avenir.
 
Pour ce quotidien, qui mentionne un bémol dans cette résolution, le Représentant permanent de la RDC, Ignace Gata Mavita, a regretté l’adoption d’une résolution qui présente, selon lui un tableau anachronique au regard des progrès réalisés sur le terrain, et qui empièterait en outre sur la compétence de la Commission Electorale Nationale.