La Prospérité : « Elections en RDC le 23 décembre 2018 : Nangaa confirme le rendez-vous » !

Revue de presse du mercredi 15 août 2018.

Une vingtaine de candidats sont dans la course à la présidentielle 2018. 15 000 candidats inscrits aux législatives nationales et 19 643 enregistrés aux législatives provinciales. Au total, 40 287 387 électeurs sont prêts à départager tous les ambitieux. 76 000 bureaux, selon des estimations minimales, seront ouverts ce jour-là. Ce qui reste à faire, aux yeux de Corneille Nangaa, c’est de mettre le cap sur la date du 23 décembre 2018, indique La Prospérité.

Pour ce quotidien, tous les moyens, à l’exception de quelques derniers réglages, sont réunis pour offrir aux Congolais de bonnes élections. D’où, pas de temps à perdre, ni à passer dans le vide. Il faut y travailler sérieusement chaque jour, pour ne plus rater ce rendez-vous historique et incontournable, prévient le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Pour ne pas rater ce rendez-vous, la CENI donne ses signes positifs avec notamment l’acquisition des hélicoptères, des avions, des camions… Des engins servant au déplacement des kits électoraux dans des milieux d’accès difficiles sont déjà mis à la disposition de la Commissionélectorale, renchérit Forum des As.

Par cet acte, le Gouvernement congolais vient une fois de plus réaffirmer sa ferme volonté de financer à 100 % le processus électoral. Ce qui justifie la planification faite au niveau de la logistique, avec l’hypothèse « zéro assistance ».

Le matériel logistique de la CENI est composé de sept avions (1 Boeing 300, 1 Boeing 375, un Boeing 721, DC 8, 3 Antonov), de 7 hélicoptères, de 130 camions et 195 pick-up, détaille pour sa part Le Phare.

La CENI va donc cette fois se passer de l’assistance technique onusienne et partant, de la communauté internationale. A priori, le défi de la prise en charge totale des élections par le trésor public congolais est en passe d’être relevé, analyse le quotidien qui s’étonne de la promptitude avec laquelle le gouvernement congolais a décidé de mobiliser de gros moyens pour rendre la CENI totalement « indépendante » au plan logistique.

« On se demande d’où serait venue la manne financière qui va permettre à la commission électorale de voler de ses propres ailes pour le déploiement de ses kits électoraux à travers le pays », s’interroge le journal.

Les mêmes doutes que partagent Le Potentiel, qui évoque notamment le problème de la machine à voter. « Elle n’a jamais recueilli le consensus de tous », affirme le quotidien.

De même, le fichier électoral reste pollué de 6 millions d’électeurs sans empreintes digitales. Nangaa peut être confiant mais le doute persiste quant à un processus électoral inclusif, démocratique et apaisé, pensele quotidien.

Dans un autre chapitre, L’Avenir fait savoir que les chefs d’Etat de la SADC réunis à Luanda en Angola ont félicité Joseph Kabila pour avoir respecté la constitution, en ne briguant pas un troisième mandat.

« Pour eux, ceci est une démonstration claire de sa détermination de placer les intérêts du Peuple de la République Démocratique du Congo au-dessus de toute autre considération ».

Ils ont également soulevé quelques inquiétudes quant à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, complète 7sur7.cd

« Les chefs d’État ont en outre noté avec préoccupation la présence continue des forces négatives dont les ADF et les FDLR dans l’Est de la RDC, où ils continuent à faire des victimes civiles et déstabiliser les pays voisins », indique le communiqué final consulté par ce média en ligne.

Parlant toujours de la situation de la RDC, Cas-info.ca reprend un tweet de l’ancien sous-secrétaire d’Etat aux Etats-Unis, Herman Cohen. Il appelle à la candidature de Moïse Katumbi et au « remplacement » de Corneille Nangaa à la tête de la CENI.

« Je me joins à Ramaphosa et Obiang [respectivement président sud-africain et Equato-Guinéen] pour féliciter [Joseph] Kabila de s’être conformé à la constitution », a écrit l’ex-diplomate sur son compte twitter, mardi, avant d’ajouter, concernant le chef de file d’Ensemble : « néanmoins, la crédibilité de l’élection du 23 décembre ne peut être assurée que si Moïse Katumbi était autorisée à être candidat et si le Président de la CENI était remplacé par une personnalité identifiée comme neutre », peut-on lire sur ce site web d’informations.