Equateur : le centre de traitement Ebola de Wangata au centre de la lutte contre la maladie

Le Centre de traitement Ebola de Wangata dans la ville de Mbandaka (Equateur) est au centre de la lutte contre la maladie à Virus Ebola dans la province de l’Equateur. Il prend en charge des cas suspects et confirmés. 

D’une capacité de 20 chambres, ce centre réhabilité par International Medical Corps, se situe en face de l’Hôpital général de référence de Wangata.  

Médecins, infirmiers, hygiénistes et gardes malades s’impliquent pour que des malades qui y sont soignés retrouvent leurs familles après la guérison. 

L’accès au Centre de traitement Ebola de Wangata est conditionné par une procédure de désinfection, prise de température et lavage des mains. Les premiers bureaux sont réservés à l’administration, une pharmacie, le vestiaire où s’habillent les membres du corps médicale en équipements de protection individuelle. 

Les cas suspects venant de la communauté sont reçus dans le salle de triage où ils sont interrogés par les médecins avant d’être acheminés dans la zone réservée aux suspects, en attendant les résultats de laboratoires. Les suspects sont alors pris en charge par un assistant psychosocial. 

« Notre centre de traitement Ebola reçoit les patients suspects et les patients confirmés. Il y a deux appartements : il y a un appartement qui est destiné pour les patients suspects, un autre pour les patients confirmés. Tous les patients qui nous arrivent, nous les recevons au triage, puis on les admet dans l’appartement des suspects. Nous avons essayé de mettre toutes les normes en vigueur pour éviter la contamination croisée au niveau des zones des suspects », explique le Docteur Jean-Marie Kashosi, médecins superviseur du centre de traitement Ebola de Wangata. 

Des tenues spécifiques 

Les patients sont nourris par le centre qui a signé un contrat avec un restaurant ayant répondu aux critères exigés par le centre. 

Les médecins, infirmiers, hygiénistes, nutritionnistes, agents psychosociologiques se distinguent aussi par leurs tenues de protection.  

« Nous avons deux types d’habillement : il y a ceux qui portent l’équipement de base. Ce sont les garde-malades, parce qu’ils sont supposés ne plus contracter la maladie par le fait qu’ils ont déjà acquis l’immunité. Le reste du personnel s’habille en équipement de protection complet que nous appelons équipement de protection individuelle », note le docteur Kashosi. 

A la fin de leurs services, tous ceux qui ont été dans les zones à haut risque et à faible risque sont pris en charge par une équipe chargée de les désinfecter et de les décharger de leurs équipements de protection.  

 

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