L’Observateur: comme le MPR, le RCD et l’UDPS: MLC, l'inévitable implosion

center,]Revue de presse du mardi 19 avril

L’Observateur : Comme le MPR, le RCD et l’UDPS: MLC, l’inévitable implosion

L’observateur fait sa manchette sur la déchéance de François Mwamba de ses fonctions de secrétaire général du MLC.

Plus rien ne va au sein du Mouvement de Libération du Congo (MLC). La semaine dernière, la réunion des fondateurs du parti cher à Jean-Pierre Bemba a décidé de limoger François Muamba de son poste de Secrétaire général du parti.

Le parti a décidé de le remplacer par M. Thomas Luhaka. Selon les membres de la réunion des fondateurs, rapporte le journal, cette décision émane du président Jean-Pierre Bemba lui-même depuis sa détention à La Haye.

Les membres du collège des fondateurs accusent François Mwamba d’abus de pouvoir et de tentative de prendre la place de Jean-Pierre Bemba. Réagissant lundi 18 avril 2011 à cette décision du collège de fondateurs, M. François Muamba a affirmé qu’il restait bel et bien le secrétaire général du MLC.

La Référence Plus : Crise longtemps programmée et annoncée au MLC, François Mwamba

La Référence Plus va plus loin et parle même de l’exclusion de François Mwamba du MLC sur décision du collège des fondateurs réunis hier. Le secrétaire général du MLC est remplacé par Thomas Luhaka.

Depuis longtemps, affirme le journal, la crise entre le secrétaire général du MLC et les autres cadres du parti couvaient à cause de la position que devait prendre le parti en rapport avec les prochaines échéances électorales.

Le député Jean-Lucien Busa qui a exigé et obtenu l’exclusion de François Mwamba ouvre la voie royale à la fragilisation du MLC, estime La Référence Plus.

Selon le journal, il n’est pas bon de considérer Mwamba comme un traître dès lors qu’on sait que Jean-Pierre Bemba en détention est privé du droit d’être élu et d’élire. Cette exclusion aura pour conséquence la fragilisation du parti.

L’Avenir : dérive, le MLC se fout le doigt dans l’œil

Thomas Luhaka, l’éternelle pièce de rechange remplace François Mwamba au poste de secrétaire général du MLC, écrit L’Avenir.

Comme toujours, le leader de ce parti politique, se contentant des rapports unilatéraux reçus, aurait pris cette décision depuis sa cellule de La Haye.

« Comment le MLC va-t-il évoluer sans aller dans le sens du mémo des élus, si d’ici la date des élections, JP Bemba n’est pas libéré ? », s’interroge le confrère.

Le MLC a pris un chemin de non retour. Incapable d’analyser la cause réelle de la situation qui prévaut en son sein, le parti de J.P Bemba vient de se foutre le doigt dans l’œil.

« Ce qu’on craignait est en voie de se réaliser, à savoir, la déliquescence du parti à la suite de la marginalisation, sinon l’excommunication de tous ceux qui auraient désobéi au dogme de celui qui n’est pas là, mais qui est là, celui qui envoie son esprit saint pour régenter la vie du parti, » note encore L’Avenir.

La Prospérité: Banque Congolaise, Roger Yaghi arrêté !

C’est hier, lundi 18 avril 2011, en début d’après midi que Roger Yaghi, un PC ubiquiste dans la gestion quotidienne de la Banque Congolaise, a été interpellé par la justice.

Même si rien n’a filtré, à ce stade, sur les mobiles de son interpellation, il n’en demeure pas moins que celle-ci soit consécutive à la faillite déclarée de cette institution bancaire qui, au moment du lancement du processus de sa liquidation par la BCC, le 8 janvier dernier, devait, aux tiers, USD 195 millions alors que dans ses coffres-forts, elle n’avait qu’un petit million de dollars.

Des sources bien introduites, écrit le journal, renseignent que cette banqueroute est due en partie aux crédits faramineux octroyés aux sociétés au-delà des plafonds autorisés par la BCC ; un actionnariat opaque, mais aussi des transferts illégaux d’argent sur fond de blanchiment.

« Comme pour dire que la phase dite 2 de l’opération tolérance zéro est loin de finir, » constate La Prospérité.

Parallèlement, d’ailleurs, un Libanais, un autre, du nom de Hassan Ibrahim, a été arrêté, la semaine dernière, rapporte le journal.

Directeur de la société ZAINA, il aurait profité des facilités d’exonérations accordées à Number One Construction, pour l’importation des produits pétroliers dans le cadre de cinq chantiers, pour s’introduire avec d’autres sociétés commerciales dans la chaîne bénéficiaire.

Selon le quotidien, il aurait occasionné un manque à gagner de l’ordre d’environ dix millions de dollars américains au trésor public.