L’Avenir : Mwando Simba à la presse : « Il n’est pas envisageable de nommer un Premier ministre de l’opposition »

Charles Mwando Simba, lors d’un point de presse le 28/03/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse kinoise de jeudi 29 mars 2012

« Nommer un Premier ministre de l’opposition veut dire que lors des élections du 28 novembre 2011, il n’y avait pas eu de majorité autour du chef de l’Etat ». Comme pour dire que le chef de l’Etat, faute de Majorité, est obligé de recourir à la cohabitation. Et pourtant, l’ouverture ne veut pas dire que nous mettons à plat la Majorité actuelle, note L’Avenir.

Pour le quotidien, Charles Mwando Simba a aussi ajouté que l’ouverture de Joseph Kabila ne veut pas dire qu’il s’agit d’une cohabitation. De ce fait, il n’est pas envisageable de nommer un Premier ministre issu de l’opposition. Sinon, ce serait le reniement même de l’existence de la Majorité.

Dans le même ordre d’idées, Le Potentiel titre : «Il n’est pas question de nommer un Premier ministre issu de l’Opposition ». Le confrère note que la mission est terminée pour Charles Mwando Nsimba.

Après avoir remis, mardi, les conclusions de son rapport au président de la République, l’informateur a éclairé l’opinion sur les contours de sa mission, la méthodologie utilisée ainsi que les forces politiques consultées.

Pour ce tabloïd, par rapport à la formation du gouvernement, Mwando Nsimba a levé toute équivoque : Et le journal de nous livrer sa confidence : le banc de l’Opposition se vide. Plusieurs partis d’opposition vont adhérer à la nouvelle majorité parlementaire.

Toujours à ce propos, La Prospérité nous révèle les secrets des consultations, en signant : Mwando présente trois tendances à Kabila !

D’après la consœur, l’informateur a été clair. Il ne s’agit pas d’une gouvernance de cohabitation. Il existe bel et bien une majorité autour du président élu, a déclaré ce mercredi 28 mars Charles Mwando Nsimba devant la presse.

Sinon, poursuit le journal, ce serait violer les principes démocratiques. L’élu de Moba n’a pas attendu la réaction du chef de l’Etat pour déclarer qu’il n’y aura pas un dialogue où tout doit être remis en cause. Non…. Affirme La Prospérité ! Il s’agit d’un dialogue permanent qui doit exister au sein de la classe politique afin que règne un climat de paix dans le pays.

Didier Reynders continue ses consultations avec la classe politique congolaise. Kamerhe et Luhaka, reçus hier par Didier Reynders, réclament un dialogue franc et maintenant !, rapporte La Prospérité.

Le quotidien ajoute qu’aucun différend ne peut se régler de soi-même. Les acteurs en disgrâce doivent absolument échanger pour harmoniser les vues. C’est ce que pense l’opposition politique congolaise…rapporte le journal !

Elections présidentielles au Sénégal : quelles leçons pour la RD Congo ? C’est une question posée par le journal Le Potentiel.

Le quotidien constate que la RD Congo continue à chercheur la voie de sortie de sa crise post-électorale, les observateurs internationaux, mais aussi nationaux tels que l’Eglise catholique, ayant estimé que les résultats des élections manquaient de crédibilité, à cause des faits observés pendant leur déroulement (bourrage des urnes, achat des consciences), le Sénégal a, lui, obtenu un satisfecit de la part de la quasi-totalité des observateurs.

Et pourtant, poursuit le journal, des manifestations hebdomadaires pour protester contre la candidature du Président sortant Abdoulaye Wade, réprimées par la police jusqu’à occasionner mort d’hommes, ont fait craindre le pire.

Pour le confrère, Le peuple sénégalais a voulu démontrer, à travers ces élections, sa fierté d’appartenir à cette nation, son souci de protéger les acquis de la démocratisation, son souci de prouver au monde la grandeur du Sénégal et son avance comparativement à d’autres pays africains. Il s’agissait donc d’abord d’une affaire nationale, et non celle de voter pour un frère ou une sœur qui est mandaté pour protéger les intérêts familiaux ou ethniques.