Selon le député provincial Kalema Okende, la population reproche à l’administrateur du territoire de confisquer leurs diamants aux exploitants artisanaux. Il est également accusé d’avoir crée de nouveaux groupements, rapporte radiookapi.net
Le député provincial Kalema Okende est en vacances parlementaires à Kashindi dans le territoire de Lusambo. Ce territoire est situé à 220 kilomètres de Mbuji Mayi.
L’honorable Kalema Okende fustige le comportement de l’Administrateur du Territoire. La population accuse ce dernier d’avoir confisqué le diamant d’un exploitant artisanat dont la valeur est estimée à 2,5 carats. Le député provincial Kalema Okende explique : « L’administrateur de Lusambo a arrêté les gens illégalement sur des taxes illégales. Parce qu’il y a un village où il y a beaucoup de diamants, il lui donne de devenir un groupement. L’administrateur est entrain de mettre les chefs de groupement. Il a ravi une pierre de 2.50 carats et l’a vendu sans le consentement du propriétaire à une valeur de 700$ US. Il ne se promène qu’au puits de diamants. Mais comment est-ce qu’il pourrait faire des taxes de 2000 francs (4$ US) pour les taxes vélos ? »
L’administrateur de territoire nie en bloc toutes ces accusations. Pour André Mfusi, la population n’a pas de culture fiscale. Il affirme cependant qu’il s’est rendu dans le secteur de Kashindi pour une mission de pacification et non de tracasseries. « Ce sont des gens qui ont perdu la culture de la taxe. Quand on en parle, ils trouvent que c’est de la tracasserie. Il y a certaines taxes que l’Etat nous reconnaît. En ce qui concerne le groupement Nonotshi, il y a des conflits coutumiers. Et devant un tel désordre, je crois, en tant que autorité, je ne peux pas admettre que quelqu’un qui n’est pas reconnu par l’Etat ou par la coutume puisse se déclarer chef de groupement. Quant au problème de diamant, il y a un creuseur qui est venu me voir. Il avait attrapé son diamant de 2 carats. Et il y a un monsieur, qui était de son groupe, qui le lui a arraché. Il voulait le lui acheter à un vil prix, à 30.000 francs (60$ US). Et il voulait même, peut-être, lui donner aussi la mort. C’est ainsi que j’ai envoyé les policiers. On a récupéré le diamant que nous avons remis au plaignant lui-même et qui l’a vendu selon son estimation. »