Uvira : le député Claude Misare appelle les groupes armés locaux à se désolidariser des étrangers

Le député national Claude Misare a plaidé pour le respect des accords de cessez-le-feu signé par ces groupes armés, après les rencontres entre groupes armés et groupes d’autodéfense populaire de Murhesa. L’élu d’Uvira a clôturé ses vacances parlementaires, mardi 22 septembre, dans sa circonscription électorale.  

Au cours de plusieurs descentes effectuées sur le terrain, dans la plaine de la Ruzizi et dans les moyens plateaux de la chefferie de Bafuliiru, Claude Misare a déploré l’activisme accru de ces groupes coalisés aux groupes armés étrangers pour des intérêts personnels obscurs.  

 « A Murhesa, nous avons rencontré un nombre important de leaders Maï- Maï. Nous avions travaillé avec eux pendant plus de trois jours. Mais le résultat sur le terrain n’a pas été satisfaisant. Je suis arrivé dans le groupement de Kigoma (à l’Ouest de la cité de Sange), j’ai essayé de sensibiliser la population. J’ai été à Katogota, dans le groupement d’Itara Luvungi, certains villages hébergent les groupes armés étrangers et les groupes armés locaux », a-t-il rapporté.   

Claude Misare Mugomberwa appelle par ailleurs tous ces groupes Maï-Maï à se désolidariser des groupes armés étrangers et à rejoindre le processus DDR : 

« J’ai demandé à la population de se désolidariser de ces groupes armés. Parce qu’aujourd’hui, il y a des petits groupes armés qui ne sont pas là pour « protéger la population », mais pour voler les chèvres et les vaches de la population. Alors en tant que député national, j’ai l’obligation, sur demande du gouvernement, de contacter ces jeunes dans certains villages des hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga pour qu’ils reviennent dans la cité et vivre la vie normale ». 

Selon Claude Misare, ces groupes armés locaux ont déposé leurs cahiers des charges. Ils affirment qu’ils sont déterminés de venir travailler dans la police. Mais le grand problème reste leur prise en charge. 

« Le problème, c'est la prise en charge. Quand ils viennent, le gouvernement prend beaucoup de temps par rapport à leur intégration dans la vie normale comme tout le monde», a-t-il précisé. 

 

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