L’Avenir : "la Ceni a encore besoin d’argent"

center,]Revue de presse de mercredi 2 novembre 2011

L’Avenir rapporte que la Ceni a encore besoin d’argent pour les élections de cette année.

Selon le confrère, malgré l’affichage de la liste des électeurs, de la publication de la cartographie des bureaux de vote et de l’arrivée des urnes, la Ceni reste encore confrontée au problème récurrent de moyens financiers supplémentaires. Cet argent servira, selon le quotidien, à déployer le matériel électoral dans les 63.865 bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national.

Le Phare rapporte à la Une, que les partis politiques exigent le retrait de la Garde Républicaine de la RTNC, la chaîne de radio-télévision nationale.

Selon le confrère, c’est ce qui ressort du forum entre la Ceni et les partis politiques tenu, mardi 1er novembre, à Kinshasa en présence de l’ancien ambassadeur américain aux Nations unies, Bill Richardson, consultant  de NDI. Le confrère indique que Daniel Ngoy Mulunda, de son côté, s’est réjoui en affirmant que plus rien ne peut désormais bloquer la tenue des élections dans le délai.

L’Avenir indique la Ceni demande aux ministres, gouverneurs et à tout mandataire actif de jeter l’éponge. Cette demande a été formulée aux partis politiques au cours de la réunion entre la Ceni et les partis politiques. Cela pour éviter tout déséquilibre qui pourrait être constaté, note le confrère. La crainte est que ces mandataires n’utilisent les biens et les finances publics pour leur campagne, croit savoir le journal.

Le Potentiel rapporte, pour sa part à la “une” que la Ceni tape du point sur la table.

Selon le journal, trois jours sur quatre de campagne électorale sont émaillée d’incidents. De Bukavu à Kinshasa, en passant par Mbuji-Mayi et Kisangani, c’est le même constat amer : accrochages entre sympathisants des protagonistes, contre des policiers, suivis de mort d’hommes dont une adolescente de 13 ans.

A ce tableau, Le Potentiel ajoute qu’il y a des affiches des candidats qui sont déchirés ou carrément volés. C’est pourquoi la Ceni a tapé du poing sur la table et à appeler tout le monde au respect de la loi électorale et du Code de bonne conduite des partis et regroupements politiques pour une campagne pacifique. En attendant, c’est mal parti, s’attriste le journal.

Dans son éditorial de ce matin, L’Observateur constate deux faits majeurs dans cette campagne électorale.

D’abord, la plupart des candidats présidents de la République n’ont pas encore fait leur descente dans l’arène. Pas d’effigies, pas de banderoles ni de calicots ou autres signes. “Qu’est-ce qui peut justifier cette attitude“, se demande le journal.

Ensuite, l’absence de noms de partis politiques sur les affiches de plusieurs candidats. “Ceux-ci ont-ils peur d’être sanctionnés négativement par les électeurs à cause de leur appartenance politique“, se demande encore le confrère.

Et  L’Observateur de conseiller aux candidats de s’abstenir de tout triomphalisme par le simple fait des affluences dans leurs meetings.

La foule est ce qu’elle est. Elle est par essence hétéroclite et insaisissable, rappelle le quotidien.

Pour ces élections proprement dites, Le Phare rapporte que 180 observateurs  électoraux de la société civile ont été formés par l’Institut électoral pour des élections durables en Afrique (EISA). Cette formation est faite en partenariat avec le réseau national d’observation et de sensibilisation des élections au Congo (RENOSEC), le réseau d’organisation des confessions religieuses (ROC), le cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) ainsi que le Conseil de la jeunesse urbaine.

A propos des pluies qui tombent ces jours-ci à Kinshasa, L’Observateur s’est entretenu avec les experts de la Régie des Voies Fluviales (RVF).

Selon ces derniers cités par le confrère, le fleuve Congo retrouve le niveau normal de ses eaux durant le mois de novembre du fait des fortes pluies enregistrées dans la partie Nord-Ouest de la RDC ainsi que dans le Pool Malebo.

Conséquence, se réjouit le quotidien, les armateurs, opérateurs économiques et les autres exploitants du fleuve peuvent se frotter les mains, car les activités fluviales et commerciales devront reprendre du poil de la bête.