Revue de presse de mercredi 8 février 2012
Le Potentiel constate que la rentrée politique est imminente. Les ministres et gouverneurs de provinces récemment élus députés nationaux sont confrontés aux prescrits de l’article 108 de la Constitution. A l’horizon pointe déjà la mise en place d’un gouvernement intérimaire ou de transition, croit savoir le journal.
Le quotidien rapporte que le secrétaire général dela Majorité^présidentielle (MP), Aubin Minaku, a rejeté, mardi 7 février, l’idée d’un partage des postes ministériels entre partis politiques. Il a déclaré que les membres du prochain gouvernement seront choisis au sein de la famille politique du chef de l’Etat en tenant compte de leur compétence et de leur “attachement aux valeurs du pays”. Les pourparlers se poursuivent donc au sein de la majorité pour l’installation du gouvernement après la publication des résultats des législatives.
Sur un autre registre, Le Potentiel titre: « Affaire Chebeya : le ministre de la Justice recommande d’attendre l’examen du recours »
Le tabloïd rapporte que le premier procès de l’assassinat à Kinshasa en 2010 du militant des droits de l’Homme, Floribert Chebeya, a fait dire aux familles de la victime que seuls les exécutants ont été condamnés. A ce jour, elles s’inquiètent de la lenteur observée dans l’examen de leur recours auprès de la Haute cour militaire. Le ministre de la Justice et des Droits humains leur recommande d’« attendre ».
De son côté, La Prospérité, qui a soufflé hier sur ses 11 bougies publie la liste complète de nouveaux députés contestés.
C’est ce vendredi 10 février 2012, note le journal, que la Cour Suprême de Justice met fin à la réception des requêtes en contestation des résultats des législatives de novembre dernier. Selon un communiqué parvenu à La Prospérité mardi dans la soirée, la Haute Cour a enregistré, en sus de ce qu’elle avait déjà réceptionné jusque-là, des requêtes contestant l’élection de 128 candidats proclamés par la Ceni, c’est-à-dire, provisoirement élus.
S’il faut ajouter à ce chiffre ceux enregistrés bien avant, le journal constate que plus de la moitié d’élus sont contestés. Comme pour dire que la Cour a du pain sur la planche. Ce faisant, poursuit le quotidien, elle a le choix entre le respect du délai constitutionnel et l’examen rigoureux des requêtes pour crédibiliser un processus suffisamment décrié.
Mais, pour le Comité National de Médiation pour le Processus Électoral, note La Prospérité, la CSJ qui est actuellement la seule instance de gestion des contentieux électoraux, doit procéder à un examen rigoureux des recours dont elle est saisie.
Il exhorte la Haute Cour à ne pas lésiner sur les moyens dans l’administration des preuves et à ne pas s’enfermer dans le respect des délais, afin de rendre des arrêts susceptibles de crédibiliser le processus électoral.